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La Lituanie a suspendu mardi 16 mars à son tour le vaccin AstraZeneca, le temps d'un contrôle de l'Agence européenne des médicaments (EMA). Le ministre lituanien de la Santé, Arunas Dulkys, a annoncé que le vaccin ne serait plus utilisé dans son pays, par mesure de précaution, "tant que l'Agence européenne des médicaments n'aura pas fourni ses conclusions finales sur sa sécurité". M. Dulkys a indiqué que, s'il "faisait personnellement confiance" au vaccin AstraZeneca et qu'il était prêt à s'en faire vacciner, l'arrêt temporaire était la "solution la plus sûre" pour minimiser les risques. L'agence lituanienne de contrôle des médicaments a précisé que trois personnes avaient développé des caillots sanguins dans ce pays balte de 2,8 millions d'habitants après avoir pris le vaccin, mais que rien n'indiquait que le vaccin lui-même les avait provoqués. Le régulateur européen a signalé qu'il était en train d'examiner les effets secondaires graves de tous les vaccins contre le COVID-19 et qu'il devrait publier ses conclusions jeudi 18 mars. L'EMA a indiqué mardi 16 mars être "fermement convaincue" que les bénéfices du vaccin AstraZeneca l'emportaient sur les risques potentiels, insistant sur le fait qu'il n'y avait aucune preuve établissant un lien entre ce vaccin et les caillots sanguins. Plus d'une douzaine de pays, dont la France, l'Allemagne et l'Italie, ont suspendu ce vaccin.
APS/VNA/CVN