Sur 4 mois, de septembre 2008 à janvier 2009, la confiance dans la relance économique des Vietnamiens a reculé. Le taux de personnes qui prévoit la récession est passé de 18% à 35%. Le nombre de personnes se préoccupe du chômage a augmenté rapidement au cours de ces 4 mois, de 9% à 46%. La perte d'emploi est devenue la 3e crainte des ménages.
Pour surmonter les difficultés, les habitants diminuent leurs dépenses concernant les activités de loisirs. Durant les jours fériés ou les fêtes, on s'active au fourneau plutôt que d'aller au restaurant. Donc, le secteur des services est affecté considérablement, ainsi que la consommation de produits électroménagers comme télé, machine à laver, aspirateur… ou d'équipements électroniques tels que téléphones fixe, portables… Pourtant, toujours selon Ralf Matthaes, les Vietnamiens accordent toujours de l'importance à la santé, ils maintiennent donc la dépense pour les services sanitaires. Mais le plus impressionnant concerne le secteur éducatif, car il est le seul en croissance.
Une occasion en or pour les produits vietnamiens
Malgré que les prévisions sur la consommation soient moins optimistes qu'auparavant, TNS considère encore le Vietnam comme un marché de potentialités en Asie. Avec un revenu par tête de 1.000 dollars/an, les Vietnamiens sont considérés comme des consommateurs de plus en plus riches. Actuellement, les consommateurs vietnamiens fréquentent les supermarchés, les centres commerciaux. Et de plus en plus des Vietnamiens choisissent les marques réputées. À noter que le nombre de personnes riches a augmenté rapidement et doublé au cours des 3 dernières années. Dans les grandes villes, les classes aisées ont augmenté considérablement et subissent moins les impacts de la crise économique dans leurs habitudes d'achat.
"Au lieu de choisir des marchandises à bas prix, les consommateurs vietnamiens sont plus attentifs, notamment sur les aliments car leurs soucis concernent la qualité. Donc les producteurs vietnamiens peuvent profiter de cette occasion pour réaliser de bonnes campagnes de vente dans les régions rurales, ils pourront sans doute s'attirer environ 60% des clientèles fidèles", a souligné Ralf Matthaes.
Tùng Chi/CVN