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Lors d'une réunion du Conseil de sécurité consacrée mercredi 20 février à la situation au Moyen-Orient, l'envoyé de l'ONU dans la région, Nickolay Mladenov, s'est inquiété de la montée de l'extrémisme et des risques de guerre entre Israéliens et Palestiniens. "La perspective d'une paix durable s'estompe de jour en jour à mesure que le spectre de la violence et du radicalisme se développe", a dit M. Mladenov, qui est le coordonnateur spécial des Nations unies pour le processus de paix au Moyen-Orient. "Nous travaillons d'arrache-pied pour préserver cette perspective alors que la dégradation de la réalité sur le terrain érode systématiquement la viabilité de la solution à deux États. Les extrémistes ont à nouveau le vent en poupe et le risque de guerre continue de peser lourd. Pour que les Israéliens et les Palestiniens se remettent sur la voie d'un règlement pacifique du conflit, la première chose requise est le leadership", a-t-il ajouté devant les membres du Conseil. Selon M. Mladenov, "les mesures unilatérales, la violence persistante, les pressions financières et l'absence de progrès sur la voie de la paix pèsent lourdement sur la société palestinienne et sapent les fondements de la paix". L'ONU et ses partenaires ont formulé une série de recommandations "qui, si elles étaient appliquées efficacement, commenceraient à créer un environnement propice à la reprise des négociations", a estimé le coordonnateur spécial.