Conflit Israël - Hamas : Blinken attendu à Tel-Aviv, en quête d'une désescalade

Le chef de la diplomatie américaine, Antony Blinken, est attendu en Israël pour tenter d'obtenir une désescalade de la tension à Gaza et empêcher sa contagion au Liban, où, selon une source sécuritaire, une frappe israélienne a tué lundi 8 janvier un chef militaire du Hezbollah.

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Un panache de fumée s'élève au-dessus de Khan Younès, dans le Sud de la bande de Gaza, lors d'un bombardement israélien. 
Photo : AFP/VNA/CVN

Peu avant l'arrivée d'Antony Blinken en Israël, après un passage en Arabie Saoudite, le président américain Joe Biden, interpellé par des manifestants lui demandant un cessez-le-feu à Gaza, a dit travailler "discrètement" afin qu'Israël "réduise nettement" sa présence dans le territoire palestinien où le conflit est entrée dans son quatrième mois.

Les frappes israéliennes qui se poursuivent sans répit, y ont fait 249 morts ces dernières 24 heures, selon le mouvement palestinien Hamas, au pouvoir depuis 2007 à Gaza.

Selon des responsables américains, le déplacement de M. Blinken vise à presser Israël d'entrer dans une nouvelle phase militaire moins coûteuse en vies palestiniennes, et à engager dans la région un dialogue sur l'après-conflit.

Antony Blinken, en tournée dans la région pour la quatrième fois depuis le début du conflit le 7 octobre, espère aussi empêcher une montée de tension dans la région, en particulier à la frontière israélo-libanaise.

Lundi, un responsable militaire du Hezbollah a été tué à une dizaine de kilomètres de la frontière avec Israël. Il "jouait un rôle de premier plan dans la direction des opérations" dans le Sud du Liban, théâtre d'affrontements quasi-quotidiens entre un mouvement libanais et l'armée israélienne, selon une source sécuritaire libanaise.

Le chef de la diplomatie américaine, Antony Blinken.
Photo : AFP/VNA/CVN

Selon le Hezbollah, il s'agit du "commandant Wissam Hassan Tawil", le plus haut responsable militaire de cette formation tué depuis qu'elle a ouvert un front avec Israël pour soutenir le Hamas palestinien.

Israël a juré de détruire le Hamas après son attaque sans précédent sur son territoire le 7 octobre, qui a tué environ 1.140 personnes, majoritairement des civils, selon un décompte de l'AFP à partir du bilan israélien.

Environ 250 personnes ont été enlevées et emmenées à Gaza, dont une centaine libérées en échange de prisonniers palestiniens lors d'une trêve fin novembre. Au total, 132 sont toujours retenus en otage par différents groupes armés palestiniens. 

Les frappes israéliennes ont fait 23.084 morts à Gaza, majoritairement des femmes et des mineurs, selon un dernier bilan lundi 8 janvier du Hamas.

AFP/VNA/CVN

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