Quiconque toujours a droit à quelque moment à l’aise,
Toi à part, en silence tu bats sans arrêt.
Quelquefois, j’ai tort d’avoir ma main dure :
Tu n’as pu parler, et j’étais si prétentieux,
C’étaient des histoires au temps de ma jeunesse,
Amourettes, amours déçus, jalousie,
T’ont forcé à sangloter durant tant de nuits.
C’est inévitable que tu sois surmené.
Dans les compétitions sportives, ambitieuses,
Je rivalisais, voulant battre des records,
Comme résultat, tu en étais épuisé.
Résigné, contre moi tu ne t’étais fâché.
À présent, le temps passe, mon corps vieillit.
Ton corps aussi n’est plus velouté comme jadis,
Ta musculature est flasque et scléreuse
Tes valvules insuffisantes, mal fermées,
Le sang s’inquiète sur le chemin oblitéré,
Tes nerfs sont aussi déjà lésés,
Malgré tout, tu es toujours prêt à me nourrir
Nuitamment, quand je me réveille en sursaut
Écoutant tes battements, oh ! Pitié à mon cœur !
Malgré l’âge avancé,je ne cesse de veiller,
Tes battements déjà affaiblis, perdent leur sonorité,
Ton rythme saccadé n’est plus régulier,
De temps en temps tu fais des faux-pas, arrêts,
Tout de suite, tu t’efforces de te redresser,
Car tu sais bien, si tu ne bats plus, mon corps s’en ira au delà.
Que je m’apitoie à toi, mon cœur bien-aimé!
Tu m’es fidèle jusqu’au dernier moment de ta vie.
Nous avons partagé ensemble joies et peines
Maintenant, nous nous promettons:
Ensemble nous vivons, ensemble nous mourrons!
Poème Tâm sự với tim de Nguyễn Thúc Tùng,
traduit par Trịnh Phúc Nguyên/CVN