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Lors de la conférence sur la sécurité au Moyen-Orient à Varsovie, les États-Unis veulent isoler davantage l'Iran sur le plan international en exhortant leurs alliés occidentaux à suivre leur exemple pour resserrer l'étau autour de Téhéran, ont affirmé les analystes syriens. Lors de la session de jeudi 14 février de la conférence qui a lieu en Pologne sous les auspices des États-Unis, le vice-président américain Mike Pence a appelé les alliés européens à se retirer également de l'accord sur le nucléaire iranien. Il a également exhorté les alliés occidentaux à contrer les efforts qui, selon lui, ont été conçus pour échapper aux sanctions américaines. Ces remarques sont la dernière escalade de l'administration du président Donald Trump contre l'Iran. Maher Ihsan, journaliste syrien et expert politique, a déclaré que les États-Unis ne ménageaient aucun effort pour exercer plus de pression sur l'Iran, disant que "Washington n'est pas satisfait de l'influence de l'Iran au Moyen-Orient et une grande partie de cette pression est ce qui a été demandé par les Israéliens", a-t-il dit. M. Ihsan a par ailleurs ajouté qu'en ce qui concerne la Syrie, les États-Unis ont annoncé qu'ils retireraient leurs forces du pays, notant toutefois que Washington souhaitait d'abord le retrait des forces soutenues par l'Iran de la Syrie. Dans le même temps, Ahmad al-Ashqar, un autre expert syrien, a dit que l'arme économique des États-Unis visait l'Iran parce que Washington ne peut pas s'engager dans une guerre directe avec Téhéran, ajoutant que si l'objectif déclaré de la conférence était de promouvoir la paix et la sécurité au Moyen-Orient, les propos des responsables américains ne reflètent en fait qu'un seul désir, celui d'isoler l'Iran.