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Le conseiller d’ambassade Phan Hô Thê Nam, coordinateur politique de la Mission permanente du Vietnam auprès de l’ONU, a noté les progrès politiques, économiques et culturels enregistrés en Colombie depuis la conclusion de l’Accord de paix en 2016.
Il a prié les parties prenantes d’exploiter tout le potentiel des mécanismes de garanties de sécurité prévus par l’Accord de paix; jugeant important de redoubler d’efforts pour assurer la sécurité des civils, en particulier des femmes et des enfants.
Lors de la réunion du Conseil de sécurité de l’ONU, à New York. |
Photo : VNA/CVN |
Soulignant l’importance de la volonté politique et de la détermination de toutes les parties pour aller de l’avant, le représentant vietnamien a aussi appelé à un dialogue constructif, aux niveaux politique et technique, pour ancrer la réconciliation, la solidarité et les progrès. Le Vietnam soutient le processus de paix, de sécurité et de réconciliation nationale, d’unité et de développement en Comlombie ainsi que le rôle de la Mission de vérification de l’ONU en Colombie, a-t-il déclaré.
À l’approche d’un nouveau cycle électoral, l’ONU a invité les partis et tous les acteurs concernés en Colombie à rester attachés à l’Accord de paix et à continuer de privilégier le dialogue pour résoudre leurs différends. Le processus de paix en Colombie entre dans une phase cruciale, près de cinq ans après la signature de l’Accord de paix, a confirmé le représentant spécial du secrétaire général de l’ONU en Colombie et chef de la Mission de vérification des Nations unies en Colombie, Carlos Ruiz Massieu.
Le représentant spécial du secrétaire général de l’ONU en Colombie a salué les avancées en matière de justice transitionnelle qu’a permis l’Accord de paix signé il y a cinq ans. Mettant l’accent sur l’importance des liens entre les processus de réintégration des anciens combattants et les autres réformes, il a jugé crucial qu’une plus grande certitude puisse être garantie aux anciens membres des FARC-EP et à leurs familles, notamment en élargissant leur accès au logement et aux terres. Il a donc encouragé le gouvernement à faire davantage, notamment en ce qui concerne les logements et les terrains situés en dehors des anciens secteurs territoriaux de formation et de réintégration.
Devant le Conseil de sécurité, la vice-présidente et ministre colombienne des affaires étrangères Martha Lucia Ramirez a exprimé sa préoccupation face aux violences perpétrées par les groupes armés illégaux contre les femmes et les jeunes. Elle a aussi souhaité que le Conseil de sécurité apporte sa voix et incite le gouvernement colombien à améliorer l’inclusion des jeunes aux processus décisionnels à tous les niveaux, à mettre en œuvre des garanties de sécurité pour leur permettre de participer au processus de paix dans le pays.