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Concert de casseroles contre la politique sociale du gouvernement et sa réforme du Code du travail, le 30 septembre à Bordeaux. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
À Grenoble, une vingtaine de militants LFI ont déambulé dans le centre-ville en tapant sur des casseroles et répondant à un appel lancé le 23 septembre par Jean-Luc Mélenchon, après une manifestation contre la réforme du Code du travail à Paris.
"On est partis de la fontaine des Trois ordres, lieu symbolique de la pré-Révolution à Grenoble. On a un président qui se réclame de Jupiter, on voulait lui faire un rappel de l'Histoire : avec ses ordonnances, on tue un siècle de combats pour les droits sociaux", a dit Emilie Marche, conseillère régionale LFI de 32 ans.
À Marseille, où se trouve la circonscription de Jean-Luc Mélenchon, une centaine de personnes se sont rassemblées dans le centre-ville, non loin du siège local du Medef. Le "but c'est pas de taper sur des casseroles, c'est de faire aussi de l'éducation populaire. C'est de montrer ce qu'il y a derrière les beaux mots du gouvernement", a déclaré Karim Khelfaoui, organisateur de cet événement.
Christophe, fonctionnaire, a estimé que les ordonnances signaient "la fin du CDI". "On va être corvéables à merci, et il suffira que le patron dise : +ta mission est terminée, et tu t'arrêtes de travailler+".
À Lille, le député Ugo Bernalicis est venu avec une cinquantaine de militants. "On est là pour se faire entendre d'une autre manière car on a l'impression qu'on n'est pas écoutés par le gouvernement", a expliqué Julien, un quadragénaire.
À Rennes, ils étaient 35, à Bordeaux une trentaine, à Toulouse une vingtaine et sept à Strasbourg.
D'autres manifestations étaient prévues à Pau, Dax, Limoges, Niort, La Rochelle, Agen, ou encore Angoulême. Des députés LFI ont également partagé des images de mouvements dans d'autres villes, comme Caen.
À Paris, une dizaine de personnes ont fait sonner leurs casseroles devant l'Assemblée nationale, avant qu'un gendarme ne leur demande rapidement de s'éloigner.