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L’écrivain Hoà Binh. |
Nouvelles séduisantes et sophistiquées, elles rendent les lecteurs souvent nostalgiques si l’on parle de Vêt thương la (Blessure étrange), Sinh ra tu cai chêt (Ressusciter), Môt câu hoi nho (Une petite question) ou encore de Mùa bênh tât (Saison de la maladie).
Mais dans beaucoup d'autres récits, le lecteur est surpris par l’aspect étrange, irréel qui s’en détache. Il est ainsi difficile d'expliquer qui sont ces «messieurs» dans la courte histoire Mau cua da (Le sang de la pierre) ou encore le conducteur dans Nguoi la o Bac Kinh (Une personne inconnue à Pékin).
Les récits sont ainsi mélangés en de multiples coloris et différentes saveurs comme le reflète le titre général de l’ouvrage : Cocktail, Café, Kem & Mat troi. Tout au long de l'histoire, on auscultera des philosophies de vie qui existent en chaque être humain, des ouvertures d’esprit, des notions de beauté, de sainteté, de miséricorde, bref, plusieurs significations de la vie.
Le poète Pham Sy Sau, vice-président de l’Association des écrivains de Hô Chi Minh-Ville, a déclaré que Hoà Binh a observé attentivement les coins cachés de l'âme des citadins contemporains, notamment ceux des jeunes. Dans un élan réaliste, l’écrivain s’attache aux relations humaines souvent durables, mais aussi très fragiles et sensibles.
Texte et photo : Minh Thu/CVN