Clôture du XVIIIe Sommet de la Francophonie qui ouvre la connectivité pour la réforme

Après deux journées chargées de travail mais productives, dans l'après-midi du 20 novembre, le Sommet de la Francophonie s'est terminé par la Déclaration de Djerba, la réélection de la Secrétaire générale Louise Mushikiwabo et la désignation de la France comme pays hôte du XIXe Sommet de la Francophonie.

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Le Sommet de la Francophonie se déroule les 19 et 20 novembre à Djerba, en Tunisie.
Photo : Lâm Khanh/VNA/CVN

Sous le thème : "Connectivité dans la diversité : le numérique, vecteur de développement et de solidarité dans l'espace francophone", 88 délégations des pays membres et observateurs de l'Organisation internationale de la francophonie (OIT) ont assisté à l’événement le plus important de la communauté francophone. La délégation vietnamienne conduite par la vice-présidente Vo Thi Anh Xuân a participé aux activités du Sommet.

Les chefs d'État ont approuvé les projets de la Déclaration de Djerba, concernant les résolutions sur la situation de crise, et les moyens d’en sortir ainsi que le renforcement de la paix dans l’espace francophone, de même que la déclaration sur la Langue française dans la diversité linguistique de la Francophonie. Les dirigeants ont également approuvé les projets stratégiques de la Francophonie 2023-2030, du règlement relatif à la procédure d’adhésion ou de modification du statut d’un État auprès de l’OIF.

Lors des tables rondes thématiques, les discussions avaient comme centre d’intérêt, les défis de la communauté francophone pour trouver et proposer des mesures visant à mettre l'accent sur la coopération économique dans la région francophone, la promotion de l'usage du français dans le monde, les emplois pour les jeunes, l'utilisation de la numérisation comme moyen de renforcer la coopération et l'intégration économique dans l'espace francophone...

L’ensemble des participants a apprécié les résultats du travail que Mme Louise Mushikiwabo a effectué en tant que secrétaire générale de l'OIF pour le mandat 2018-2022, ainsi que les propositions du plan d’action à venir. Son travail est, selon les délégués, très intéressant car plus proches de la réalité avec une légitimité accrue sur la scène internationale et des processus de gestion et de gouvernance plus efficaces.

Les participants ont également partagé les trois grands objectifs qu’elle a proposés et sur lesquels la Francophonie devrait se focaliser à l’issue de ce sommet : l’action pour les jeunes et les femmes, la présence sur la scène internationale et l’attractivité, notamment en termes économiques et culturels.

La vice-présidente vietnamienne Vo Thi Anh Xuân au XVIIIe Sommet de la Francophonie. Photo : Lâm Khanh/VNA/CVN

Par conséquent, Louise Mushikiwabo a été reconduite, à l’unanimité, au poste de secrétaire général de l'OIF pour le prochain mandat. S'exprimant lors de la séance de clôture, Louise Mushikiwabo a remercié les pays membres pour leur confiance, ainsi que de la bonne organisation du pays hôte, et a promis, de "faire beaucoup plus" en mettant "toutes son expérience et son énergie à la modernisation de l'OIF" pour un avenir encore meilleur.

Les dirigeants ont accepté, suite à la proposition du président Emmanuel Macron, que la France soit le prochain pays hôte du XIXe Sommet en 2024.

Un sommet réussit sous tous les aspects

Malgré de nombreuses difficultés dues à la crise épidémique du COVID-19 et à la récession économique, la Tunisie, pays hôte, a organisé avec succès le XVIIIe Sommet de la Francophonie, laissant une bonne empreinte, non seulement sur le peuple tunisien mais aussi auprès des amis internationaux.

Selmi Sonbel, représentante de l’Office du tourisme de Djerba trouve ce sommet très réussi. C’est une occasion de communication entre les pays membres. Il permet d’enrichir les connaissances des locaux sur la culture mondiale en général. Pour la Tunisie et notamment pour l’île de Djerba, l'événement est très important pour promouvoir la culture et le tourisme.

Pour Ben Fathallah Mohamed, venant de l’Agence "promotion culturelle", le sommet est une bonne occasion de présenter au monde une bonne image du pays, en faisant connaitre sa culture et son patrimoine, d’autant plus que l’île de Djerba est en train de demander la reconnaissance de l’UNESCO comme patrimoine mondiale.

Quant au journaliste rwandais Fraterne Ndacyayisenga qui vient de la Télévision Africa24, le projet de réformes de l’OIF est remarquable parce que le monde change. "Ça fait plaisir de voir que la Francophonie a vraiment envie de changer avec le monde tout en gardant cet aspect de coopération entre les pays. L’OIF est le deuxième bloc le plus puissant après l’ONU, donc il faut réformer, privilégier le dialogue, la coopération, le partage des connaissances et des innovations. Ce sont des thèmes très importants sur lesquels il faut se pencher aujourd’hui, afin de mieux préparer demain ", a-t-il indiqué.

Le XVIIIe Sommet de Djerba, en Tunisie, s’est clôturé. Mais il ouvre la perspective d'une connectivité dans la diversité et le numérique, vecteur de développement et de solidarité dans l'espace francophone pour un avenir meilleur.

Les délégations ont dit au revoir à la belle et sympathique île de Djerba, et ont promis de se retrouver lors du XIXe Sommet de la Francophonie prévu en 2024 en France.

Thu Ha NGUYEN/CVN

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