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Plusieurs milliers de Belges ont défilé le 12 mai 2019 dans les rues de Bruxelles. |
La marche a mobilisé 15.000 personnes, selon un comptage fourni par la police, 17.000 selon les organisateurs.
Plusieurs personnes ont été interpelées de manière "préventive" avant le départ du cortège, car trouvées en possession d'instruments pouvant être utilisés pour briser des vitrines, a expliqué la police.
Les organisateurs ont salué la mobilisation des marcheurs. "On voit que les gens sont encore motivés. Cela nous motive pour nos deux prochaines marches avant la fin des élections", a souligné Adélaïde Charlier, une des figures du mouvement des jeunes pour le climat en Belgique.
La mobilisation est toutefois en nette baisse. La première marche pour le climat avait rassemblé 65.000 personnes début décembre, à quelques jours de la COP24 organisée en Pologne, puis environ 70.000 personnes s'étaient mobilisées fin janvier.
Ces marches dominicales appuient la mobilisation des jeunes belges qui ont décidé de défiler tous les jeudis jusqu'aux élections, qui se tiendront en même temps que le scrutin européen.
"Il y a une urgence et les politiques ne prennent pas la mesure de cette urgence", a déploré Brieuc Wathelet, porte-parole du collectif d'associations qui ont organisé cette marche.
Les députés belges ont refusé de réviser un article de la Constitution qui aurait permis d'adopter une loi spécialement consacrée au climat en Belgique.
"Nous voulons faire pression sur les candidats, mais aussi sur le futur gouvernement. Nous voulons qu'au lendemain des élections, il y ait un changement de cap avec des politiques publiques ambitieuses qui prennent en considération les demandes de justice sociale et de justice climatique", a-t-il insisté.
AFP/VNA/CVN