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Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, est en Nouvelle-Zélande avant de se rendre notamment à Fidji, dans le cadre d'une tournée destinée à parler des défis liés au changement climatique. |
Photo: AFP/VNA/CVN |
Dans un message fort destiné à réclamer des actes pour le climat, M. Guterres a jugé que la détermination des différents pays du monde s'émoussait, ajoutant que les petites nations insulaires qui sont "vraiment en première ligne" allaient souffrir le plus.La tournée qu'effectue le patron de l'ONU avant le sommet sur le climat prévu en septembre à New York le conduira aux Fidji, Tuvalu et au Vanuatu, tous menacés par la montée des eaux consécutive au changement climatique."Nous voyons partout la démonstration évidente que nous ne sommes pas en bonne voie pour atteindre les objectifs définis par l'accord de Paris", a déclaré M. Guterres.Le pacte, conclu entre 195 pays membres de l'ONU, prévoit de contenir le réchauffement de la planète "bien en dessous de deux degrés Celsius et de limiter la hausse à 1,5°C"."Et le paradoxe, c'est qu'à mesure que les choses empirent sur le terrain, les mesures politiques semblent reculer", a-t-il ajouté lors d'une conférence de presse conjointe à Auckland avec la Première ministre néo-zélandaise Jacinda Ardern.Il a cependant rendu hommage à l'action en la matière du gouvernement néo-zélandais, qui vient de présenter un projet de loi affichant un objectif de neutralité carbone pour 2050. Le texte exempte cependant partiellement un secteur agricole vital pour le pays.Mme Ardern a déclaré que le changement climatique représentait "le plus gros défi" qui se pose à la communauté internationale. Cette dernière ferait preuve de "grave négligence" si elle restait les bras croisés.Durant son séjour de trois jours en Nouvelle-Zélande, M. Guterres rencontrera aussi les chefs de la communauté musulmane de Christchurch pour témoigner de sa solidarité après le carnage des mosquées qui a fait 51 morts parmi les fidèles le 15 mars.
AFP/VNA/CVN