Cinq pays de l'Afrique de l'Ouest à Lomé pour renforcer la surveillance intégrée des maladies

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Cinq pays du corridor Abidjan-Lagos (Côte d'Ivoire, Nigeria, Bénin, Ghana et Togo) discutent depuis mercredi 16 août à Lomé sur les moyens de mettre en œuvre un dispositif de surveillance et de riposte aux maladies épidémiologiques, notamment Ebola, méningites, fièvre de Lassa. "Nous sommes réunis pendant trois jours pour partager nos données frontalières. Chaque pays a identifié une ou deux maladies potentiellement dangereuses. Reste à réfléchir à des actions concertées et solidaires", a indiqué Idrissa Koné, le secrétaire exécutif de l'Organisation du corridor Abidjan-Lagos (OCAL). M. Koné a proposé la création d'une cellule sous-régionale de surveillance, une proposition soutenue par Lucile Imboua, représentante de l'OMS au Togo, qui a préconisé que la surveillance soit rigoureuse aux frontières qui enregistrent des flux migratoires importants. L'OCAL est une institution intergouvernementale sous régionale créée le 30 avril 2002 par les cinq chefs d'États de la Côte d'Ivoire, du Ghana, du Togo, du Bénin et du Nigéria pour apporter une réponse aux préoccupations frontalières notamment la facilitation de la libre circulation des personnes et des biens, la lutte contre le VIH/SIDA et autres menace sanitaires le long du corridor Abidjan-Lagos.

Xinhua/VNA/CVN

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