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Le chanteur canadien Leonard Cohen en concert à l'Olympia, à Paris, le 28 septembre 2012. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Signé du duo américain Daniel Geller et Dayna Goldfine - Ballets Russes" (2005), Isadora Duncan (1988) - ce documentaire, présenté début septembre au festival du film américain de Deauville, ambitionne d'"apporter un éclairage sur les moments forts et les influences qui ont nourri Leonard Cohen, percer sa spiritualité", a expliqué Dayna Goldfine, lors d'un entretien en marge du festival normand.
Ce film n'est pas un biopic sur le créateur de Suzanne et ce n'est pas non plus un documentaire sur une chanson, Hallelujah. "Ce qu'on a cherché à faire, c'est regarder la vie de Leonard Cohen à travers sa chanson la plus connue", a précisé la cinéaste.
Archives rares
Un projet qui a mis plus de huit ans à se concrétiser mais qui s'est fait avec l'aval du principal intéressé. "C'était important pour nous d'avoir la bénédiction tacite de Leonard. Sans ça, nous n'aurions pas pu faire le film", a indiqué Daniel Geller.
D'une grande richesse, il est rempli d'archives rares obtenues auprès de la famille de l'auteur, compositeur et interprète. Parmi ces trésors, une vidéo du jeune Leonard en pleine lecture poétique ou ses premières interviews.
Plus anecdotique, le film fait aussi la part belle à plusieurs "selfies" de l'artiste pris avec son appareil photo Polaroid. "C'était quelqu'un qui était en avance sur son temps, qui prenait des selfies dès les années 1970", avait assuré Dayna Goldfine.
Surtout, les réalisateurs ont eu accès aux carnets personnels du poète et musicien. "On a mis des années à les récupérer", avait-elle ajouté. "C'est aussi la preuve de ce que Leonard a toujours dit. Qu'il a mis des années à écrire cette chanson, repartie sur cinq carnets".
AFP/VNA/CVN