Cinéma : des jeunes réalisateurs aux dents longues

Ça y est ! Nous sommes rentrés de plein pied dans la saison des projets cinématographiques et concours pour jeunes réalisateurs.

Après les succès du Festival du film online YxineFF en 2010 qui a été très apprécié de la réalisatrice Viêt Linh, présidente du jury, un nouveau projet pour 2011 a été lancé en avril dernier et présenté au public début octobre sur le site www.yxineff.com.

Les chiffres publiés par YxineFF 2011 sont éloquents, quantitativement avec 150 courts métrages candidats au lieu de 120 en 2010, mais surtout qualitativement, puisque sur cette liste, 120 seront projetés au lieu de 54 en 2010. Avec 23 films retenus en compétition officielle, 23 dans la catégorie "Panorama" et 76 dans la catégorie "Focalisation", YxineFF témoigne de l'enthousiasme des jeunes réalisateurs, d'autant qu'il présente un grand nombre de courts métrages caractéristiques de cette nouvelle vague, à l'instar de 8960 km+, Nous faisons des films, 48 heures, Comprendre le cœur, Super 8...

Et ça marche ! En septembre, la compétition de courts métrages "La vie reflétée par les films" lancée par la société de l'audiovisuel AVG a fait l'unanimité, ouvrant d'autres horizons pour ces jeunes, en leur donnant un nouvel espace de création, d'expression et de partage. Il y en a également eu une autre, organisée par l'Institut Goethe au Vietnam. Avec pour thème "L'arbre de vie : graine de change", cette compétition est une initiative de SEADocs. Les prix en jeu sont venus récompenser les films documentaires des jeunes réalisateurs les plus talentueux d'Asie du Sud-Est.

Ayant pour thème "Le changement climatique et ses conséquences sur ma vie", SEADocs aide les jeunes réalisateurs à comprendre, reconnaître et apposer un regard critique sur les problèmes environnementaux et sociaux, ainsi qu'à imaginer des solutions.

Quels débouchés ?

Par exemple, lors du festival YcineFF 2011, les spectateurs ont pu constater divers conceptions et points de vue sur le thème de la confiance. D'audacieuses idées et une forte confiance dans sa victoire aux Jeux olympiques sont traduites de manière intéressante dans Aspiration aux Olympiades de Pham Trung Hiêu. Toutes les choses reviennent de Lê Lâm Viên et Dô Nhu Trang traite aussi la confiance, bien précieux depuis tout temps pour l'homme. La psychologie et les relations entre deux générations d'une famille comme les conflits de croyance entre père et enfant sont évoqués dans Mémoires de Nguyên Viêt Anh, ou entre mère et enfant dans Poisson à la tête de serpent de Dô Quôc Trung.

Un grand nombre de jeunes réalisateurs parlent de leur travail avec enthousiasme mais évoquent également les difficultés qu'ils rencontrent pour faire un film. Les équipes en compétition ont toutes été formées dans des établissements professionnels, ont suivi des formations cinématographiques ou des cours professionnels donnés par des spécialistes étrangers invités par l'Association du cinéma du Vietnam.

Un financement de cinq à dix millions de dôngs est un bon début pour un film de jeune réalisateur. Cela ne leur permet pas pour autant d'éviter de mettre la main à la poche, mais bon, c'est toujours ça ! D'autant que la plupart des acteurs et actrices sont bénévoles. Mais malheureusement, après le montage, le film n'est projeté que lors d'un festival ou à l'occasion d'une cérémonie de remise de prix. Difficile dans ces conditions de voir loin. Mais les jeunes réalisateurs ne désespèrent pas, nourrissant le rêve de voir un jour leurs œuvres projetées sur le grand comme le petit écran.

Khuât Thu Trang/CVN

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