>>Une année de succès pour le tourisme national
Les rizières en terrasses sont l’un des paysages les plus impressionnants du Vietnam. |
Avantage non négligeable favorisant des rencontres enrichissantes souvent empreintes de leçons d’humanité.
Une jeune fille d’une ethnie minoritaire du Nord-Ouest. |
Mais, que ce soit avec les autochtones ou avec les tour-opérateurs, je n’en reste pas moins un touriste. Touriste qui doit subir (comme dans tous les pays) le programme balisé, chronométré des monuments et sites incontournables à voir, entrecoupé d’arrêts dans les ateliers artisanaux finissant toujours par la boutique «tiroir-caisse». C’est normal, il faut bien faire tourner l’économie du pays. Et puis, il faut bien le reconnaître, le Vietnam possède des artisans de talent.
Deux montagnards sur leurs rizières en terrasses. |
Mais, il arrive parfois que le touriste soit exagérément sollicité. Gâchant un peu la beauté du lieu visité et la sérénité d’un endroit avec lequel on aurait aimé communier. Un exemple. Ce 14 novembre 2016, nous sommes à Sa Pa, province montagneuse de Lào Cai (Nord). Notre sympathique et compétent guide nous propose la visite d’une cascade. Nous allons emprunter un sentier qui sera balisé sur trois kilomètres d’une succession de marchands de souvenirs couvrant le chant des oiseaux de leurs suppliques à la consommation. Ces dernières seront finalement étouffées par le bruit de la cataracte. Mais le charme était depuis longtemps rompu par cette galerie marchande à ciel ouvert.
Les marchés colorés reflètent la vie des habitants dans les régions montagneuses au Nord du Vietnam. |
Anecdotique grain de riz comparé à la récolte de bons souvenirs engrangés tout au long de notre périple dans le Nord du pays.
Deux touristes étrangers sous bonne escorte. |
Texte et photos : Daniel Ambrogi/CVN