>>Le chef du gouvernement yéménite indemne après une attaque contre son hôtel
Des dizaines de véhicules blindés des Émirats arabes unis, pays le plus impliqué dans la guerre anti-rebelles au Yémen avec l'Arabie saoudite, sont arrivés à Taëz pour briser le siège de cette ville du Sud-Ouest, ont rapporté le 2 novembre des journaux du Golfe. Le quotidien Gulf News a affirmé que des véhicules militaires avaient été vus en train d'entrer à Taëz par l'ouest et que des chars de combat, des véhicules blindés et des munitions avaient été livrés à la "Résistance populaire" qui combat les rebelles chiites Houthis et leurs alliés, des unités restées fidèles à l'ex-président Ali Abdallah Saleh. Cette "poussée finale" pour "libérer" la troisième ville du Yémen intervient alors que le médiateur de l'ONU Ismaïl Ould Cheikh Ahmed a confirmé le 29 octobre son intention d'organiser des pourparlers de paix entre le gouvernement yéménite et les rebelles vers la mi-novembre, probablement à Genève. Selon le quotidien émirati The National, les véhicules blindés arrivés à Taëz sont conduits par "des Yéménites" pro-gouvernementaux et "de nouveaux renforts vont venir à Taëz (depuis la province voisine) de Lahj". Déjà, la semaine dernière, des avions de la coalition arabe opérant au Yémen sous commandement saoudien avaient largué des armes et des munitions à des combattants pro-gouvernementaux à Taëz.