>>À Las Vegas, le rêve toujours à concrétiser d'un environnement connecté et intelligent
Prothèse de main capable d'interpréter les signaux envoyés par les muscles résiduels de l'utilisateur présentée par la start-up BrainRobotics au salon d'électronique CES de Las Vegas, le 7 janvier |
La startup américaine BrainRobotics présentait ainsi cette semaine au salon d'électronique CES de Las Vegas une prothèse de main capable d'interpréter les signaux envoyés par les muscles résiduels de l'utilisateur.
Le fondateur de BrainRobotics, Bicheng Han, dit vouloir "fournir une prothèse à bas coût" mais "fonctionnelle", permettant un contrôle précis de la force exercée par chaque doigt.
L'entreprise ambitionne une commercialisation d'ici un an pour moins de 3.000 dollars, quand les produits similaires actuels peuvent selon elle en atteindre plusieurs dizaines de milliers.
"L'utilisateur peut contrôler (la prothèse) en se servant de la force de ses muscles", comme il le ferait de manière naturelle pour bouger les doigts de la main, selon Kacper Puczydlowski, un expert expliquant le fonctionnement du prototype à Las Vegas.
Le système d'intelligence artificielle repère certaines caractéristiques de ces signaux musculaires, comme leur ampleur par exemple, et "les passe à travers un algorithme de classification" qui "sépare les différents types de gestes" (poing fermé, index levé, etc). Il transmet ensuite celui qu'il a identifié et son intensité au moteur de l'appareil, détaille-t-il.
La prothèse est calibrée initialement pour chaque individu en "entraînant" l'intelligence artificielle : l'utilisateur fournit une base de données de comparaison en répétant chaque "geste" à plusieurs reprises. La procédure, qui peut se faire à domicile, "devrait prendre moins d'un mois pour un utilisateur moyen, avec au moins 50% de musculature résiduelle", selon Kacper Puczydlowski.