Certains cancers du sein présentent un risque de rechute pendant 20 ans

>>Cancer du sein : deux rapports alertent sur l'explosion des décès

>>Cancer du sein : le dépistage n'a pas fait baisser les ablations du sein

Des femmes traitées pour un cancer du sein hormonodépendant - dont la croissance est favorisée par les oestrogènes - présentent un risque de rechute jusqu'à 20 ans après le diagnostic, a révélé une étude qui paraît mercredi 8 novembre dans la revue New England Journal of Medicine. Des chercheurs ont analysé les données provenant de 88 essais cliniques auxquels ont participé près de 63.000 femmes atteintes d'un cancer mammaire oestrogène positif (ER), l'un des types les plus courants. Ces patientes ont été traitées avec du tamoxifène qui bloque les récepteurs d'oestrogènes du cancer, une hormonothérapie standard pour réduire le risque de résurgence de la tumeur. Elles ont suivi ce traitement pendant cinq ans après l'ablation chirurgicale de la tumeur et n'avaient plus aucune trace de cancer quand elles ont cessé la thérapie. Mais cette étude montre un risque "constant" de récurrence de la tumeur au cours des quinze à vingt années après le diagnostic. "Même si ces femmes restent sans signe de cancer au cours des cinq premières années, le risque de résurgence dans d'autres organes comme les os, le foie ou les poumons est constant au-delà de cette période et ce jusqu'à vingt ans après le diagnostic initial", explique le Dr Daniel Hayes, professeur de cancérologie au centre de recherche sur la cancer de l'Université du Michigan, le principal auteur.

APS/VNA/CVN

Rédactrice en chef : Nguyễn Hồng Nga

Adresse : 79, rue Ly Thuong Kiêt, Hanoï, Vietnam.

Permis de publication : 25/GP-BTTTT

Tél : (+84) 24 38 25 20 96

E-mail : courrier@vnanet.vn, courrier.cvn@gmail.com

back to top