>>Deux morts et trois blessés à la suite du naufrage d'un bateau
Une baleinière descendant le cours de l’Oubangui, de la ville centrafricaine de Kouango (Sud-Est) vers la capitale du pays Bangui, a chaviré dimanche dernier 3 décembre provoquant la mort de sept personnes et la noyade d’une importantes quantité de marchandises, a appris Xinhua lundi 4 décembre d’un parent des victimes. L’accident a eu lieu dans les rapides de Palambo, où le bateau a percuté un bloc de rocher, à environ soixante kilomètres en amont de Bangui, a précisé la même source. Selon un cadre du ministère des Transports, deux raisons expliquent les récurrents naufrages sur l’Oubangui, d’une part les surcharges et d’autres part les moyens utilisés pour la fabrication des embarcations. En effet, faute de moyens de transport fluvial, des opérateurs privés fabriquent eux-mêmes des baleinières artisanales à l’aide de planches qu’ils mettent en circulation sur la cours de l’Oubangui, soit en direction de la ville centrafricaine de Mobaye (Est) ou vers la ville centrafricaine de Mongoumba (Sud-Ouest), frontalière avec la République du Congo. En raison de l’insécurité sur les routes et également l’état de dégradation très prononcé de ces mêmes routes, la voie fluviale pouvait être rassurante si elle est réglementée comme l’entendait le gouvernement. C’est d’ailleurs par là que Bangui la capitale est quotidiennement approvisionnée en denrées alimentaires et en produits de l’élevage provenant des villes et villages longeant le cours d’eau.
Xinhua/VNA/CVN