La Confédération africaine de football (CAF), inflexible malgré l'épidémie d'Ebola, a rejeté lundi 3 novembre la demande de report de la CAN-2015 (17 janvier-8 février) et adressé un ultimatum au Maroc, qui dispose de cinq jours pour en conserver l'organisation ou jeter l'éponge. L'alternative est désormais simple pour l'édition 2015 de la plus prestigieuse compétition sportive du continent : sa tenue comme convenu au Maroc -qui n'a pour l'heure pas décliné- ou son déroulement dans un autre pays, dans les deux cas aux dates prévues. Si le Maroc renonçait et qu'aucune solution de remplacement n'était trouvée, la CAN pourrait alors être purement et simplement annulée, ce qui serait une première. Ce scénario catastrophe, l'instance suprême du foot africain refuse pour l'heure de l'envisager. "Répondons aux questions quand elles se posent. Pour le moment, il y a une porte ouverte pour le Maroc", a déclaré le directeur des médias, Junior Binyam.
AFP/VNA/CVN