La Commission électorale nationale du Cambodge (CEN) a déclaré officiellement qu'elle ne réorganiserait pas les élections législatives à la demande du Parti du sauvetage national du Cambogde (CNRP) dans la conjoncture où apparaissent des signes de tension en raison de problèmes politiques après les législatives toujours visibles. Le 21 décembre, le porte-parole de la CEN, Tep Nitha, a souligné que la loi comme la Constitution du Cambodge ne contient que les stipulations relatives aux élections législatives mais non sur la réorganisation des élections législatives, cette demande ne pouvant aboutir que dans le cas de la dissolution de l'Assemblée nationale, ce qui ne s'est jamais vu dans l'histoire du pays. Il n'y aura ainsi pas de nouvelles élections législatives au Cambodge à la demande du CNRP. La déclaration de la CEN a été faite après la réponse du Premier ministre Hun Sen à l'opposition. Il a estimé que le Cambodge ne dispose pas de loi stipulant la réorganisation d'élections et a également refuté la demande du CNRP sur la démission du Premier ministre. L'opinion publique à Phnom Penh a exprimé son indignation devant l'organisation continue par le CNRP des manifestations ces derniers jours, car cela a entraîné des embouteillages dans la ville et nuit directement à la vie quotidienne des habitants. Cependant, le 21 décembre toujours, le leader du CNRP, Sam Rainsy, a déclaré que les plus grandes manifestations d'opposition au gouvernement jamais organisées jusqu'à maintenant allaient débuter ce 22 décembre.
VNA/CVN