Cambodge : la justice refuse de remettre en liberté provisoire l’ancien chef de l’opposition

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La Cour suprême du Cambodge a rejeté lundi 7 mai une demande de remise en liberté provisoire de l’ancien président du Parti de sauvetage national du Cambodge (CNRP) Kem Sokha. Elle n’a pas accepté la demande en ce sens de l’avocat Pheng Heng qui assure la défense de l’ancien chef de l’opposition accusé de complot avec l’étranger contre le gouvernement, en vertu de l’article 443 du Code pénal cambodgien. Le 5 mars dernier, le Tribunal de Phnom Penh a décidé de prolonger de six mois la durée de la détention provisoire pour Kem Sokha, âgé de 64 ans, qui a été arrêté le 3 septembre 2017 et mis en détention provisoire à partir du 6 septembre 2017. La Cour suprême du Cambodge a ordonné le 16 novembre 2017 la dissolution du CNRP à la suite d’une plainte du ministère de l’Intérieur. Par ailleurs, 118 membres dirigeants de la formation se sont également vu interdire d’exercer des activités politiques pendant une période de cinq ans. Le Premier ministre cambodgien Samdech Techo Hun Sen a déclaré le 5 mars dernier qu’il ne demandera pas au roi du Cambodge de grâcier Kem Sokha, et ne négociera pas avec les anciens dirigeants du CNRP qui ont été condamnés au pénal.

VNA/CVN

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