C1 : pour le PSG, la qualification dans la souffrance

La peur au ventre, le Paris SG a subi face au FC Barcelone (1-1), mercredi 10 mars, mais il s'est qualifié pour les quarts de finale de la Ligue des champions, grâce à son succès de l'aller (4-1).

>>Coupe de France : avant Barcelone, le PSG a un dernier test à Brest

>>C1 : Barça-PSG, toute la scène pour Mbappé

L'attaquant du Paris-SG, Kylian Mbappé, exulte après avoir ouvert le score sur penalty lors du 8e de finale retour de la Ligue des champions contre Barcelone, au Parc des Princes, le 10 mars.
Photo : AFP/VNA/CVN

Le nouvel entraîneur Mauricio Pochettino a beau assurer que "le passé ne l'affectait pas", sur le terrain, son équipe a montré une fébrilité digne de la "remontada" de 2017 (0-4, 6-1).

Il a fallu un match exceptionnel du gardien Keylor Navas, qui a notamment arrêté un penalty de Lionel Messi (45e+1), pour éviter aux Parisiens un nouveau cauchemar.

Paris a aussi eu de la réussite, en bénéficiant d'un penalty sur une faute de Clément Lenglet sur Mauro Icardi (27e), signalée par l'assistance vidéo à l'arbitrage (VAR).

Et dire que le buteur argentin n'était même pas dangereux sur l'action... Kylian Mbappé a donné l'avantage à une équipe qui ne s'était créée aucune occasion jusque-là (30e).

Lionel Messi a répondu peu après (38e), d'un pétard de trente mètres qui porte la marque de son énorme talent.

Dominés par la suite, les hommes de "Poche" ont fait le dos rond, sans montrer l'enthousiasme perceptible au Camp Nou.

"C'est comme ça le football, il y a les bons et les mauvais moments, il faut tenir dans les moments difficiles, et on l'a fait avec l'aide de notre grand gardien", a relativisé Marquinhos, à RMC Sport.

"C'est une fierté d'être en quarts. L'histoire (de la remontada) va rester, mais on a joué et on a sorti le grand Barcelone, on est contents", a assuré le président Nasser Al-Khelaïfi, sur la même chaîne.

Navas plus fort que Messi

L'essentiel est donc assuré, mais sa prestation indigne d'un finaliste sortant fait mesurer au PSG à quel point Istanbul, hôte de la finale le 29 mai, est loin.

Le retour attendu de Neymar, privé de retrouvailles avec son ancienne équipe, lui donne un motif d'être optimiste, avant le tirage au sort le 19 mars, à condition de mieux aborder ses chocs à domicile : le PSG n'a battu aucun gros chez lui cette saison.

S'il ne voit pas les quarts pour la première fois depuis 2007, le Barça a, lui, montré un visage séduisant, peut-être de quoi conserver sa superstar Messi, en fin de contrat l'été prochain.

"Leo constate que l'équipe est sur une phase ascendante", a lancé à Movistar l'entraîneur blaugrana Ronald Koeman, pour le Barça "méritait mieux."

En tout cas, Paris, sur les rangs pour recruter la "Pulga", n'a pas montré son meilleur visage.

La réaction de Messi après la qualification du PSG en quarts de finale de la Ligue des champions aux dépens de Barcelone, au Parc des Princes, le 10 mars.
Photo : AFP/VNA/CVN

Un dégagement raté de Navas, une relance dans le vide de Leandro Paredes... Le début de match, que Pochettino voulait tonique, suintait la peur du côté parisien.

Le contraste était saisissant entre le banc du PSG, silencieux, et celui, bruyant, du Barça, qui remplissait le huis clos du Parc des princes par ses encouragements.

La fébrilité des Parisiens, incapables de conserver la balle, évoquait bien la "remontada", ou "le come-back", un autre huitième retour qui les hante, quand Manchester United était venu s'imposer en 2019 (3-1).

Sauf que cette fois, le PSG a pu compter sur un gardien infranchissable.

Navas a multiplié les arrêts, face à Ousmane Dembélé (11e, 13e, 19e, 35e) et, surtout, Sergino Dest, dont il a détourné la frappe puissante sur la barre (35e).

Paris pas loin du hold-up

La prestation du Costaricien, triple vainqueur de la C1 avec le Real, a culminé dans le temps additionnel de la première période quand il a repoussé sur la barre transversale un penalty de Messi consécutif à une faute de Layvin Kurzawa.

La superstar argentine enregistrait là son quatrième échec dans l'exercice dans la compétition depuis ses débuts en 2004.

"Cet arrêt nous a soulagés, et nous a redonné de l'énergie, a expliqué Pochettino. C'est un top gardien mondial, et ça s'est vu ce soir".

En seconde période, le Costaricien a récidivé sur une tête de Sergio Busquets (69e).

Plus tôt, c'est Marquinhos qui avait dégagé le danger (61e), d'un tacle en urgence sur Messi.

En fin de match, Paris aurait pu réaliser le hold-up, mais Kylian Mbappé, seul face à Marc-André ter Stegen, a dévissé sa frappe (90e). Paris est qualifié, mais il est encore loin du compte.


AFP/VNA/CVN

Rédactrice en chef : Nguyễn Hồng Nga

Adresse : 79, rue Ly Thuong Kiêt, Hanoï, Vietnam

Permis de publication : 25/GP-BTTTT

Tél : (+84) 24 38 25 20 96

E-mail : courrier@vnanet.vn, courrier.cvn@gmail.com

back to top