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Des joueurs de l'Olympique de Marseille célèbrent le quatrième but de leur équipe lors du match de Ligue des champions contre le Sporting Portugal, le 4 octobre au stade Vélodrome. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Après le net succès 4-1 obtenu au Vélodrome, l'OM aurait pu aborder cette deuxième manche cruciale face au Sporting plein de confiance et sûr de ses forces.
Mais, inexplicablement, l'équipe d'Igor Tudor est brutalement sortie de route samedi en championnat avec sa première défaite de la saison en L1, concédée à domicile contre Ajaccio (2-1), lanterne rouge au coup d'envoi.
"J'ai du mal à expliquer cette défaite. En fait, nous n'avons joué que 15 minutes", a reconnu le technicien croate après la partie.
Alors, simple accident malvenu ou véritable aveu de faiblesse de la part d'une équipe confrontée à un calendrier éreintant et qui n'a gagné que deux de ses cinq derniers matchs toutes compétitions confondues?
L'énorme contre-performance de samedi 8 octobre est en tous cas venue rappeler que l'OM dépendait lourdement de certains éléments, comme Mattéo Guendouzi et Jonathan Clauss, mal remplacés au Vélodrome et qui pourraient être de retour mercredi 12 octobre.
Elle a aussi montré que certains leaders supposés, comme Dimitri Payet ou Gerson, étaient encore loin du compte, que Tudor n'avait pas vraiment de plan B, ni dans le système ni dans le choix des hommes, et que le potentiel offensif de l'équipe, derrière l'homme à tout faire Alexis Sanchez, n'était pas très impressionnant.
Pour autant, Tudor a immédiatement invité les siens à "passer à autre chose", appuyé par Payet. "Certaines défaites font du bien, ça remet les pendules à l'heure", a affirmé le N°10 marseillais, avant de se tourner vers Lisbonne.
Irrationnel match aller
Dimitri Payet (D) et ses coéquipiers de l'Olympique de Marseille lors de la défaite face à l'AC Ajaccio en Ligue 1, le 8 octobre au stade Vélodrome. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
"On s'est offert la chance de pouvoir rebondir dans ce groupe", a-t-il rappelé. Effectivement, dans la très homogène poule D, le seul succès de mardi 11 octobre dernier a suffi aux Provençaux pour se remettre dans la course à la qualification après deux défaites initiales face à Tottenham et Francfort.
Les Marseillais sont certes toujours derniers, mais à trois longueurs seulement du Sporting, leader, et à un point des Anglais et des Allemands, qui s’affrontent mercredi 12 octobre à Londres.
L'espoir est donc revenu mais l'OM sait qu'il ne serait pas raisonnable de tirer trop d'enseignements d'un match aller irrationnel et disputé à huis-clos, qui n'a pas dit grand chose de la valeur des deux équipes.
"On a joué plus d'une heure à 11 contre 10. Le match retour sera différent, à l'extérieur, avec leur public. Cela sera très difficile", avait d'ailleurs prévenu Tudor dès le coup de sifflet final.
À Marseille, le gardien espagnol du Sporting Antonio Adan avait écrit une bonne partie de l'histoire du match en offrant le but de l'égalisation à l'OM, puis en étant encore très impliqué sur le deuxième, avant de compléter sa prestation à l'envers par une expulsion avant même la demi-heure de jeu.
Il sera bien sûr absent mercredi au stade José Alvalade, mais son remplaçant, Franco Israel, n'a pas paru époustouflant non plus au Vélodrome. Ruben Amorim va en revanche récupérer son défenseur central et capitaine Sebastian Coates, absent à l'aller.
Outre les retours espérés de Guendouzi et Clauss, Marseille misera de son côté sur l'expérience de Sanchez, Eric Bailly et Chancel Mbemba et sur le tranchant d'Amine Harit et Cengiz Under. Leur mission est de repartir de Lisbonne avec au moins un point, avant de regarder vers Paris, Neymar, Mbappé, Messi et le classique de dimanche 9 octobre.
AFP/VNA/CVN