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L'Inter Milan avec notamment un but de Nicolo Barella (bras levés) a dominé Benfica au stade de la Luz, le 11 avril. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Les Italiens, qui n’ont plus atteint les demi-finales depuis 2010, année de leur dernier sacre en C1, ont ramené la victoire du Portugal grâce à un but de Nicolo Barella sur leur première véritable occasion à l’entame de la seconde période (1-0, 51e) puis un penalty litigieux transformé par Romelu Lukaku (2-0, 82e).
"Je suis très satisfait, nous sommes plus proches des demi-finales, mais il y a un match retour qui sera difficile", a savouré l'entraîneur de l'Inter Milan, Simone Inzaghi à l'issue de la rencontre.
Après dix premières minutes où les Nerazzurri ont gêné l'équipe lisboète par un pressing haut et agressif, les Aigles ont pris le contrôle du match. Florentino Luis a tenté sa chance de loin, mais sa frappe est passée largement à côté (13e).
Presque dans la foulée, Rafa Silva s’est procuré l’occasion la plus franche de la première période. Après un centre de Grimaldo, Federico Dimarco a repoussé le ballon directement sur le milieu offensif portugais qui a déclenché un tir en pleine surface, sa tentative étant trop sur le gardien de l’Inter, André Onana, pour faire mouche (16e).
En accentuant progressivement le rythme de la rencontre, Benfica a une nouvelle fois manqué de précision quand Joao Mario n’a pas cadré sa frappe (19e). Peu dangereux au cours de la première période, l’Inter a tout de même fait passer un frisson dans le bouillant Estadio da Luz. Francesco Acerbi s’est essayé d’une très lourde frappe à plus de 30 m des cages adverses, le ballon terminant juste au-dessus des buts gardés par Odisseas Vlachodimos (26e).
Penalty généreux
Au retour des vestiaires, Benfica a imprimé une fois de plus un rythme soutenu sans trouver la faille dans la défense bien compacte des Milanais. En plein temps fort, les hommes de Roger Schmidt se sont faits surprendre dès que l’Inter est parvenu à sortir.
Sur le côté gauche, Alessandro Bastoni a adressé un long centre au second poteau que Nicolo Barella, libre de tout marquage, a repris d’une tête décroisée imparable (1-0, 51e).
Romelu Lukaku vient de doubler la mise pour l'Inter Milan contre Benfica en Ligue des champions au stade de la Luz, le 11 avril. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Benfica a tenté de réagir, mais ni Gonçalo Ramos ni Fredrik Aursnes ne sont parvenus à reprendre le ballon après un cafouillage en pleine surface (56e).
Puis l’Inter a raté le but du break quand Henrikh Mkhitaryan a perdu son duel face à Vlachodimos (66e).
À leur tour, les Aigles ont à nouveau vendangé sur une frappe de Grimaldo encore une fois à côté (73e).
Devenus plus incisifs dans le dernier quart d’heure, les Italiens ont bénéficié d’un penalty généreux après recours à la VAR. Sur un centre de Denzel Dumfries, Joao Mario a étendu les bras pour se protéger le visage, mais l’arbitre de la rencontre, l’Anglais Michael Oliver, a désigné le point de penalty.
Romelu Lukaku a transformé l’offrande du pied gauche, alors que Vlachodimos était parti du bon côté (2-0, 82e).
"En deuxième mi-temps, nous avons mis plus de pression, mais nous avons encaissé un but", a déclaré l'entraîneur du Benfica Lisbonne, Roger Schmidt, à l'issue de la rencontre, en ajoutant que, selon lui, le penalty contre son équipe a été "une mauvaise décision de l'arbitre".
Les Portugais ont tenté de réduire le score, mais Gonçalo Ramos a buté sur André Onana auteur d'un bel arrêt (90e+4).
Dans une semaine en Italie, la tâche s’annonce très compliquée pour Benfica : les Aigles n'ont jamais battu l’Inter Milan en coupes d’Europe.
AFP/VNA/CVN