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>>FC Barcelone : Koeman remercié, Xavi favori à sa succession
L'entraîneur par intérim du FC Barcelone, Sergi Barjuan, le 30 octobre au Camp Nou face au Deportivo Alavés en Championnat d'Espagne. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
La Catalogne est dans le brouillard : en chute libre depuis le début de la saison, le Barça ne sait pas qui va remplacer le Néerlandais, évincé dans la nuit de mercredi 3 à jeudi 4 octobre, et les soucis s'accumulent dans le jeu.
Samedi 30 novembre, devant un Camp Nou à moitié vide, les joueurs blaugranas ont concédé un nul 1-1 contre Alavés, équipe de deuxième moitié de tableau de Liga.
"Enlisés", a titré dimanche 30 octobre le quotidien sportif catalan Mundo Deportivo, pour qualifier la situation du Barça, bloqué à la neuvième place en Liga. "Xavi, ne tarde pas trop !", a appelé le journal Sport à sa une, décrivant une "équipe sans âme" et un "match à oublier".
Principal favori à la succession du technicien néerlandais, l'ancienne gloire du club Xavi Hernandez est à cette heure toujours l'entraîneur d'Al Sadd au Qatar, avec qui il a signé en mai une prolongation de contrat de deux ans, jusqu'en 2023.
Tensions
Selon Mundo Deportivo lundi 1er novembre, les dirigeants blaugrana iront au Qatar après le match contre le Dynamo pour sceller le recrutement de Xavi.
"J'ai toujours dit que Xavi finirait un jour par être entraîneur du Barça. Mieux : j'aimerais qu'il soit l'entraîneur du Barça sous ma présidence. Ce que je ne sais pas, c'est quand", a reconnu le président blaugrana Joan Laporta vendredi 29 octobre en conférence de presse, précisant que "le nom de Xavi est là mais il y a aussi d'autres possibilités".
En attendant son messie, qui pourrait débarquer pendant la fenêtre internationale qui débute le 8 novembre, le Barça a décidé de confier les clés de l'équipe à Sergi Barjuan (49 ans), le technicien qui venait de remplacer Francisco Garcia Pimienta cet été à la tête de l'équipe réserve du Barça, en D3 espagnole.
L'ex-joueur du FC Barcelone et actuel d'entraîneur d'Al-Sadd (Qatar) Xavi Hernandez, le 2 décembre 2019 à Hong Kong. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Barjuan n'a eu que 48 heures pour préparer le match conte Alavés, mais le résultat et l'image de désespoir affichée par les joueurs n'ont pas facilité les premiers pas de l'intérimaire.
Selon la presse catalane, des tensions ont même émergé lors de l'entraînement collectif de dimanche, car des joueurs n'ont pas apprécié ses paroles de la veille. Lors de la conférence d'après-match, Barjuan a en effet déclaré au sujet du niveau de l'équipe que "c'est ce qu'il y a actuellement, on ne peut rien faire de plus".
Il a également harangué les joueurs affirmant que "ces joueurs-là sont bons, il faut qu'ils croient en eux".
Triste record
À ces doutes sur le futur patron du banc catalan s'ajoutent ceux sur le jeu : le Barça a semblé complètement éteint contre Alavés pour ce troisième match sans victoire en une semaine. Les Catalans n'ont gagné que quatre fois sur quatorze matches depuis le début de saison, toutes compétitions confondues.
Et s'ajoutent aussi des blessés : contre Alavés, leur défenseur central Gerard Piqué a été victime d'une élongation au mollet droit, et leur attaquant Sergio Agüero est sorti après un malaise que les examens ont attribué à une arythmie cardiaque.
Pour le voyage à Kiev, ils pourraient toutefois profiter des retours de l'ailier français Ousmane Dembélé, du milieu néerlandais Frenkie de Jong et du jeune prodige espagnol Ansu Fati, qui se sont entraînés avec le reste du groupe dimanche 31 octobre.
Dans ce scepticisme ambiant, le club blaugrana risque gros en Ukraine. En cas de faux-pas au stade olympique de Kiev, le Barça pourrait dangereusement se rapprocher d'une élimination dès la phase de poules. Une contre-performance que le club blaugrana n'a plus connue depuis plus de vingt ans : lors de la saison 2000-2001, les Catalans avaient fini troisièmes de leur groupe derrière l'AC Milan et Leeds.
AFP/VNA/CVN