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Le Serbe Novak Djokovic. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Quand Djokovic a fait son entrée sur le court, aux côtés de son compatriote Filip Krajinovic, devant des tribunes de Bercy copieusement garnies, même le jeune Américain Sebastian Korda, fraîchement qualifié pour le deuxième tour, a filmé l'instant depuis les coursives, téléphone en main.
C'est que la dernière apparition sur un court du N°1 mondial remontait à sa finale perdue à New York contre Daniil Medvedev mi-septembre, dernier chaînon manquant vers un rarissime Grand Chelem calendaire après ses titres à l'Open d'Australie, Roland-Garros et Wimbledon.
"Je n'ai jamais joué un double devant autant de public, c'est incroyable", a apprécié le N°1 mondial, victorieux au super tie-break avec Krajinovic, aux dépens des Australiens Alex de Minaur et Luke Saville (4-6, 6-4, 10/7).
Au total, près de 18.000 spectateurs se sont pressés dans la salle parisienne tout au long de la journée de lundi 1er novembre.
Pour son premier match en simple mardi soir 2 novembre, Djokovic sera opposé en début de soirée (à partir de 19h30) au Hongrois Marton Fucsovics (40e), vainqueur de l'Italien Fabio Fognini 6-1, 6-7 (6/8), 7-6 (7/5).
Nadal a un plan
Le Serbe de 34 ans, qui a cherché le soutien du public à plusieurs reprises, n'a commencé à trouver de l'intensité qu'en début de deuxième manche. Comme un symbole, sa qualité de retour, une de ses principales armes, s'est alors élevée. Et c'est d'une joie rugissante, cri rageur et poings serrés, qu'il a accueilli l'égalisation à un set partout.
Auparavant, Djokovic s'était montré hésitant, perdant son premier jeu de service sur une double faute, et laissant étonnamment Krajinovic se positionner au retour sur la balle de set obtenue par le duo australien.
"C'est une saison très éprouvante, et elle n'est pas finie", a-t-il commenté - en français.
Pendant ce temps-là, à l'autre bout de Paris, Rafael Nadal, hors circuit quasiment depuis Roland-Garros, la faute à son pied gauche douloureux, a précisé ses plans pour la saison prochaine en marge d'un événement avec un sponsor : "jouer (une exhibition) à Abou Dhabi en décembre, puis un tournoi avant l'Open d'Australie".
"C'est mon objectif. Nous travaillons dur pour que ça se passe comme ça", a ajouté le champion espagnol.
Côté français, Adrian Mannarino (59e), tombeur 6-2, 6-4 du Géorgien Nikoloz Basilashvili (21e), récent finaliste à Indian Wells mais parti trop souvent à la faute lundi 1er novembre (31 fautes directes pour six coups gagnants), a montré la voie à suivre au contingent bleu particulièrement resserré (ils ne sont que sept).
Murray cède malgré sept balles de match
Le Britannique Andy Murray entre sur le court du Masters 1000 de Paris, le 1er novembre. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Le jeune Hugo Gaston, qui s'est fait un nom en 2020 à Roland-Garros en s'y invitant en huitièmes de finale, l'a imité - malgré un dos manipulé au milieu du match - aux dépens de son compatriote et nouveau promu en équipe de France de Coupe Davis, Arthur Rinderknech (62e), renversé 4-6, 6-4, 6-3.
Gaston, seul rescapé tricolore des qualifications et désormais futur pensionnaire du top 100, défiera au deuxième tour l'Espagnol Pablo Carreño (17e), victorieux de Benoît Paire (47e) 6-3, 6-4 à minuit passé.
Mannarino, lui, attend désormais Gaël Monfils (22e). Le N°1 français fait son entrée en lice mardi après-midi 2 novembre face au Serbe Miomir Kecmanovic (69e).
Bénéficiaire d'une invitation et présent dans la salle de Bercy pour la première fois depuis 2016, année où il s'était imposé, Andy Murray a livré un nouveau combat - de trois heures - dont il a le secret. Mais l'ex-N°1 mondial a fini par céder malgré sept balles de match obtenues contre l'Allemand Dominik Koepfer (58e), lui vainqueur dès sa première occasion 6-4, 5-7, 7-6 (11/9).
Dans la course aux deux derniers sésames pour le Masters de fin de saison (14-21 novembre à Turin), le Russe Aslan Karatsev (13e à la Race) a perdu ses derniers espoirs en chutant d'entrée contre Korda (6-2, 6-7, 7-6). Pas le Britannique Cameron Norrie (11e), qui n'a laissé que trois jeux à Federico Delbonis (6-2, 6-1).
AFP/VNA/CVN