C1 dames : Lyonnaises et Parisiennes s'arrachent le ticket final

Parfois copines en sélection, toujours rivales sur le terrain, Lyonnaises et Parisiennes exportent leur "classique" du foot français mercredi 26 août (20h00) à Bilbao en demi-finale de Ligue des champions, les quadruples tenantes du titre devant s'attendre à un "combat difficile" contre le PSG.

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Les joueuses de Lyon fêtent leur victoire en quart de finale de la Ligue des champions face au Bayern Munich, à Bilbao, le 22 août.
Photo : AFP/VNA/CVN

Il y aura du beau monde sur la pelouse du San Mamés, le superbe stade de l'Athletic Bilbao aux 53.000 sièges rouges laissés vides de tout supporter, précaution sanitaire oblige. Et le casting ressemblera à celui de l'équipe de France.

Reines absolues de la compétition, les Lyonnaises Wendie Renard, Sarah Bouhaddi, Eugénie Le Sommer et Amel Majri veulent préserver leur rêve d'une cinquième étoile consécutive. Mais en face, le PSG de Kadidiatou Diani, Marie-Antoinette Katoto et Grace Geyoro arrive poussé par l'espoir d'un premier titre continental.

"Sur un match sec, tout est permis. Le combat sera difficile parce qu'elles se connaissent bien", a résumé auprès de l'AFP la sélectionneuse des Bleues, Corinne Diacre, attendue mercredi 26 août à Bilbao comme observatrice technique pour l'UEFA.

De fait, les confrontations OL - PSG ont le parfum des grands chocs, nourris par des souvenirs de rencontres souvent très serrées, et toujours accrochées.

Il ne faut pas remonter très loin pour retrouver la trace de la dernière, disputée le 9 août à Auxerre en finale de Coupe de France (0-0, 4-3 t.a.b.). À l'expérience, les Lyonnaises s'en étaient sorties aux tirs au but grâce à Bouhaddi.

Mental et tactique

"Avec le PSG on se rencontre beaucoup, on se connaît, c'est un match qui se joue souvent tactiquement, et puis aussi mentalement. Mais demain (mercredi) c'est un autre match, une autre compétition", a déclaré mardi 25 août la gardienne devant la presse.

Et depuis la finale perdue, les Parisiennes "ont franchi un palier, que ce soit athlétiquement mais aussi dans le jeu", prévient Diacre, après avoir vu une équipe se portant "très rapidement vers l'avant" samedi 22 août en quart contre les Anglaises d'Arsenal (2-1).

Dans le même temps, Lyon a connu quelques frissons en fin de match contre le Bayern Munich (2-1), une rencontre pendant laquelle la milieu Amandine Henry est sortie blessée à la mi-temps.

La capitaine de l'équipe de France a passé des examens radiologiques lundi et l'OL conserve "l'espoir de pouvoir l'aligner" contre Paris, a assuré mardi 25 août l'entraîneur Jean-Luc Vasseur, à rebours des derniers échos.

"Compteurs remis à zéro"

Les joueuses du Paris-SG fêtent leur victoire en quart de finale de la Ligue des champions face à Arsenal, à San Sebastian, le 22 août.
Photo : AFP/VNA/CVN

Ce qui est sûr, c'est que le billet pour la finale sera très disputé entre deux formations ayant déjà un passif sur la scène européenne, à commencer par la finale de l'édition 2017 (0-0 a.p., 7-6 t.a.b.) remportée à Cardiff par les partenaires de Bouhaddi, décisive aux tirs au but.

"Maintenant, on est plus matures dans notre jeu, on a de la qualité et l'objectif reste de gagner des titres", assure la défenseure parisienne Ashley Lawrence.

De toutes les joutes continentales, Paris n'a gagné que celle de novembre 2014, en huitième de finale retour (1-0, après 1-1 à l'aller) dans l'ancien stade de Gerland à Lyon.

L'équipe entraînée depuis 2018 par Olivier Echouafni rêve de rééditer la performance. "Tous les compteurs sont remis à zéro" avant la demi-finale, explique l'ancien sélectionneur des Bleues, vantant un groupe venu "avec beaucoup de concentration, de détermination".

Face à lui, Jean-Luc Vasseur s'attend à un "match compliqué" mais reste sûr de sa force, celle d'une équipe sacrée six fois en Coupe d'Europe (2011 et 2012, puis de 2016 à 2019).

"On doit compter sur nos forces, notre expérience, notre mental et faire le nécessaire pour appréhender ces matches", anticipe le technicien, arrivé l'été dernier sur le banc de touche lyonnais en remplacement de Reynald Pedros. "On se sent fort, on se sent prêt", a-t-il lancé.

Le vainqueur affrontera Wolfsburg qui a disposé du FC Barcelone (1-0) mardi 25 août dans la douleur. La finale 2020 aura des airs de déjà en cas de qualification de l'OL : battues en 2013 par les Allemandes en finale, les Lyonnaises se sont rattrapées en 2016 et 2018 face à ce même adversaire.


AFP/VNA/CVN

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