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>>500 miles d'Indianapolis : Alonso, étincelant, casse, Sato s'impose
Le pilote japonais Takuma Sato vainqueur des 500 miles d'Indianapolis, le 23 août. |
Sato, 43 ans, parti de la troisième position sur la grille de départ juste derrière Dixon et Marco Andretti, auteur de la pole mais 13e à l'arrivée, a été constamment en embuscade durant toute la course. Puis il a surgi au meilleur moment au volant de sa Rahal Letterman à moteur Honda, qui était la plus rapide sur 200 tours.
Ses cinq derniers tours ont été les plus tranquilles, puisque c'est escorté par la voiture de sécurité après un énième accident qu'il a passé la ligne en premier, devant Dixon et l'Américain Graham Rahal.
"C'est incroyable, merveilleux, je suis tellement heureux de gagner une nouvelle fois", s'est exclamé Sato au micro de la chaîne de télévision NBC sa voix résonant dans le vide du Speedway d'Indianapolis dépourvu de ses quelque 400.000 fans habituels, coronavirus oblige.
Ce sont donc devant des tribunes blanches aux couleurs des sièges vides qu'il a encore démontré son savoir faire sur cet ovale, trois ans après le tout premier sacre rapporté au Japon.
L'an passé il avait fini 3e.
Pour Scott Dixon, comme il l'a confié lui-même après la course, "le coup est dur à avaler". Le "Kiwi" a finalement réussi 9/10e d'une course parfaite, prenant dès le départ le meilleur sur Andretti et contrôlant durant tout ce temps la course.
Mais sa Chip Ganassi a été un peu moins rapide dans le money-time, contrairement aux Rahal Letterman, puisque outre celle de Sato, celle de Graham Rahal est venu rendre encore plus beau le podium pour son propriétaire.
Derrière ce triplé Honda, et même quadruplé puisque l'Américain Santino Ferrucci a fini 4e, devant son compatriote et premier pilote Penske Josef Newgarden.
Bien loin derrière en revanche, le Français Simon Pagenaud, vainqueur l'an passé mais parti de trop loin (25e position), n'a pu faire mieux que 22e, juste derrière l'Espagnol Fernando Alonso sur sa McLaren, qui rêvait d'un premier sacre à Indy.