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La ministre de la Santé, Agnès Buzyn, le 8 février à Paris. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
"J'y vais pour gagner", a ajouté la nouvelle candidate Agnès Buzyn, jointe par téléphone.
En dépit de la crise actuelle des urgences, et du problème sanitaire liée au coronavirus, la ministre était sollicitée depuis plusieurs jours par nombre de marcheurs et partenaires de La République en Marche (LREM) pour mener la bataille de Paris.
"Je souhaite aujourd'hui partager avec les Parisiennes et les Parisiens mon désir de rejoindre la campagne municipale de Paris : j'aime Paris, je la connais, j'y suis née, j'y habite depuis toujours, et je pense avoir beaucoup à apporter à toutes celles et tous ceux qui, comme moi, y vivent au quotidien", écrit-elle dans une lettre d'intention, transmise à l'AFP.
Dans le cadre de la procédure interne à LREM, cette nouvelle candidature doit encore être validée en interne, au cours d'une réunion en cours, et par la Commission nationale d'investiture. Une formalité compte tenu de l'urgence pour le parti de la majorité présidentielle d'avoir un candidat, à un mois du premier tour prévu le 15 mars.
"Si le choix collectif venait à se porter sur ma personne pour devenir la candidate du rassemblement à Paris, j'en serais heureuse et honorée", écrit-elle.
Dès lors qu'elle sera officiellement investie, Mme Buzyn assure qu'elle quittera ses "fonctions ministérielles tant le surcroît d'activité intense, notamment liée à la gestion du coronavirus, demande une implication totale".
La nouvelle candidate se veut toutefois rassurante : "La continuité de l'action du ministère pourra compter sur la solidité et l'implication totale des équipes opérationnelles".
Depuis la démission fracassante et inattendue de Benjamin Griveaux, proche d'Emmanuel Macron, vendredi matin 14 février, les tractations se poursuivaient pour lui trouver un successeur. Plusieurs noms avaient été cités dont celui de la secrétaire d'État en charge de l'Égalité femmes-hommes, Marlène Schiappa, ou celui de la maire du IXe arrondissement, Delphine Bürkli, qui avaient toutes deux refusé. Les parlementaires LREM Mounir Mahjoubi, Julien Bargeton et Sylvain Maillard s'étaient eux portés candidat, en vain.
AFP/VNA/CVN