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Le Nil et la capitale égyptienne, le Caire, vus depuis la tour du Caire, le 24 novembre 2019. |
Les parties se sont retrouvées pendant deux jours pour de nouveaux pourparlers facilités par le Trésor américain, qui s'est impliqué dans le dossier après que le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi ait fait appel au président Donald Trump.
L'Éthiopie estime que le Grand barrage éthiopien de la renaissance (Gerd), appelé à devenir la plus grande installation hydroélectrique d'Afrique, est essentiel pour son développement économique, mais l'Égypte s'inquiète de son impact sur le débit du fleuve, qui pourvoit à 97% de ses besoins en eau.
L'ambassadeur d'Éthiopie aux États-Unis, Fitsum Arega, a indiqué vendredi 14 février sur son compte Twitter que les discussions de cette semaine "s'étaient achevées sans un accord final".
Le ministre éthiopien de l'Eau, Seleshi Bekele, a pour sa part expliqué sur son propre compte que des progrès avaient été enregistrés mais que "plus de travail" était nécessaire pour parvenir à un accord d'ici la date-limite fixée en l'état à la fin du mois.
Cette absence de percée intervient alors que le secrétaire d'État américain Mike Pompeo doit se rendre en Éthiopie à partir de lundi soir 17 février pour la troisième et dernière étape d'une tournée africaine.
Jeudi 13 février, le secrétaire américain au Trésor, Steven Mnuchin, a rappelé dans un communiqué l'engagement des États-Unis "à faciliter la préparation de l'accord final qui sera soumis pour conclusion aux ministres et chef d'États d'ici la fin du mois".
Fana BC, un média proche du pouvoir en Éthiopie, a précisé vendredi 14 février que les dernières discussions portaient sur des points d'achoppement tels que la vitesse de remplissage du réservoir du barrage, qui pourra contenir 74 milliards de m3 d'eau.
Le Nil bleu prend sa source en Éthiopie, rejoint le Nil blanc à Khartoum pour former le Nil, qui traverse ensuite l'Égypte et se jette dans la Méditerranée.
APS/VNA/CVN