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Le Parquet militaire burkinabè a requis, mardi 4 avril à Ouagadougou, 20 ans d'emprisonnement ferme pour le sergent-chef, Ali Sanou, cerveau de l'attaque de la poudrière de Yimdi à la périphérie de Ouagadougou, afin de récupérer des armes pour libérer des généraux de l'armée incarcérés après le coup d'État de septembre 2015. Outre cette condamnation, le parquet requiert la confiscation du matériel militaire et d'un véhicule saisis chez M. Sanou. Contre les autres militaires de l'attaque, le parquet requiert une peine d'emprisonnement allant de 3 à 15 ans. Ils sont, au total, vingt militaires de l'ex-Régiment de sécurité présidentielle (RSP) et un religieux, inculpés pour "association de malfaiteurs, détention illégale d'armes et munitions de guerre".
Xinhua/VNA/CVN