>> Brigitte Henriques, première femme à prendre les rênes de l'olympisme français
Brigitte Henriques a démissionné à 14 mois des Jeux olympiques. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Mme Henriques, née en 1971, était joueuse internationale de football et vice-présidente de la Fédération française de football (FFF). Elle est devenue en 2021 la première femme présidente du CNOSF en succédant à Denis Masseglia.
Les conflits et rivalités internes ont eu raison de l'ancienne vice-présidente de la FFF, "en guerre ouverte" depuis des mois avec son prédécesseur et qui faisait face à un noyau d'opposants, a rapporté l'AFP.
En ouverture de l'Assemblée générale du CNOSF qui se tient à la Maison du sport français à Paris, Mme Henriques a annoncé sa décision de rendre son mandat de présidente du comité. Elle a été applaudie chaleureusement par l'Assemblée générale pour sa contribution, son dévouement et le travail de modernisation qu'elle a insufflé au sein de l'institution depuis le début de son mandat, selon un communiqué du CNOSF.
Astrid Guyart, secrétaire générale du CNOSF, assurera la présidence du comité dans cette période de transition et devra organiser un conseil d'administration pour élire un nouveau président dans les trois mois à venir, conformément aux dispositions statutaires de l'institution.
Mme Henriques appelle l'ensemble des membres du mouvement sportif à demeurer mobilisés sur l'objectif essentiel et primordial : la pleine réussite des Jeux olympiques et paralympiques de Paris en 2024, selon le communiqué.
Le journal sportif français L'Equipe a rapporté que Mme Henriques "aurait été mise en minorité" au CNOSF ces derniers temps et "lâchée" par ses soutiens.
Xinhua/VNA/CVN