>>Brexit : première étape franchie sur le chemin de l'abrogation du droit européen
Un manifestant britannique pro-européen, le 11 septembre |
Photo : AFP/VNA/CVN |
"Les deux parties ont convenu de la date après des discussions entre responsables qui ont reconnu que davantage de temps pour des consultations donnerait aux négociateurs la flexibilité pour faire des progrès au cours de la session de septembre", qui sera la quatrième, a affirmé le ministère britannique du Brexit, le DexEU.
Toutefois, selon une source européenne, cet ajournement est dû aux Britanniques. C'est pour des "raisons de calendrier politique britannique", a dit cette source.
La semaine dernière, le référent du Parlement européen pour le Brexit, Guy Verhofstadt, avait déclaré aux députés européens que le calendrier initial pourrait être chamboulé. Il avait expliqué que c'était dû à "un important discours" de la Première ministre britannique Theresa May prévu le 21 septembre. Cependant, les services de Mme May n'ont jamais confirmé la tenue de ce discours.
La dernière session de négociations, fin août, s'était achevée sans progrès notable.
Les discussions ont notamment buté sur la question de la facture que Londres devra régler pour solde de tout compte en quittant l'UE.
Outre la question financière, le négociateur en chef de l'UE, Michel Barnier, avait souligné qu'il restait une forte divergence au sujet de la compétence de la Cour de justice de l'UE (CJUE). Les 27 qui resteront dans l'UE demandent qu'elle puisse contrôler le respect des droits des expatriés européens au Royaume-Uni après le Brexit, ce que refuse Londres.
Outre la facture, les 27 ont fixé deux autres priorités absolues à négocier avant toute chose: le sort des citoyens européens sur le sol britannique et l'avenir de la frontière entre l'Irlande et l'Irlande du Nord.