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Des ministres des Finances de la zone euro, lors d'une réunion à Bruxelles tenu le 6 novembre. Photo : AFP/VNA/CVN |
Selon une source proche de la BCE, Danièle Nouy, la présidente du superviseur des banques européennes, le SSM, institution chapeautée par la Banque centrale européenne, a fait part de ses craintes aux ministres des Finances de la zone euro, lors d'une réunion à Bruxelles.
Alors que le Royaume-Uni est supposé quitter l'UE fin mars 2019, Londres tente de maintenir la dominance de la City en tant que place financière incontournable, au grand dam de ses concurrentes européennes, comme Francfort ou Paris.
Si le Royaume-Uni décide de s'engager dans la voie d'un Brexit "dur", les banques basées à Londres perdraient "leur passeport financier", qui leur permet de proposer leurs services depuis Londres à des clients des vingt-sept autres pays.
Pour continuer à opérer dans l'Union, les établissements financier devraient établir un nouveau siège dans un pays de l'UE. Un certain nombre de banques ont déjà indiqué leur projet de déplacer des emplois vers d'autres centres financiers européens, notamment Francfort mais aussi Paris et Dublin.
Mercredi dernier, un haut responsable de la Banque d'Angleterre (BoE) avait prévenu qu'environ 10.000 emplois dans la banque et l'assurance pourraient être délocalisés du Royaume-Uni immédiatement après le Brexit.
AFP/VNA/CVN