>>Irano-Britannique détenue : Boris Johnson confirme sa visite en Iran
Le ministre britannique des Affaires étrangères, Boris Johnson, le 18 décembre à Londres. |
Il s'agit de la première visite d'un ministre britannique depuis plus de cinq ans, signe de l'état catastrophique des rapports entre les deux capitales, plombées par la mort de l'ex-agent russe Alexandre Litvinenko en 2006 à Londres et plus récemment par le conflit syrien et la crise ukrainienne.
Selon Londres, les deux hommes évoqueront notamment l'accord nucléaire iranien, la Corée du Nord ou encore le Mondial-2018 de football prévu en Russie. Mais M. Johnson entend faire passer le message que "la relation avec la Russie ne peut être "comme si de rien était"".
Le chef de la diplomatie britannique intimera ainsi à Moscou de "cesser ses activités déstabilisatrices, qui menacent la sécurité du Royaume-Uni et de ses alliés", selon un communiqué du Foreign Office.
"Il est vital pour la sécurité internationale que nous nous parlions, car les conséquences d'une mauvaise communication et d'une mauvaise compréhension mutuelle sont graves", a déclaré M. Johnson, cité dans le communiqué, reprochant au Kremlin de "positionner la Russie en opposition directe avec les Occidentaux".
La porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Maria Zakharova, a de son côté indiqué que MM. Lavrov et Johnson chercheront "des voies pour normaliser les relations" et pour "intensifier la coopération" entre les deux pays.
"Il y aura également un échange d'idées autour des questions internationales actuelles", a-t-elle ajouté, qualifiant la venue de M. Johnson en Russie de "nouvelle attendue de longue date".
AFP/VNA/CVN