>>Morales dénonce un coup d'État dû aux richesses en lithium de son pays
>>Bolivie : l'ex-président Evo Morales visé par un mandat d'arrêt
Diego Pary, ancien ministre des Affaires étrangères d'Evo Morales, est rentré samedi 4 janvier à La Paz pour participer à l'élection présidentielle du 3 mai prochain en Bolivie. Il est arrivé en provenance d'Argentine, pays voisin où M. Morales et certains de ses anciens ministres se trouvent depuis quelques semaines en quête d'un asile politique. Dans un entretien accordé à une station de radio de Cochabamba (Centre), M. Pary a assuré que les Boliviens veulent qu'il brigue la magistrature suprême. "Je serai là où les mouvements sociaux décideront que je dois être", a-t-il expliqué. Ce pays d'Amérique du Sud est plongé dans l'incertitude politique depuis que l'opposition de droite a rejeté la réélection en octobre dernier du premier président indigène du pays, Evo Morales, pour un quatrième mandat. Après des manifestations, M. Morales a dû démissionner et s'est enfui au Mexique après que l'armée et la police se soient ralliées à l'opposition conservatrice. Il a depuis pris la direction de l'Argentine. La sénatrice d'opposition Jeanine Anez s'est vue confier la présidence par intérim du pays. Les électeurs boliviens renouvelleront également l'Assemblée législative le 3 mai.
Xinhua/VNA/CVN