Le président français François Hollande a mis en garde le 4 juin contre des sanctions "injustes" et "disproportionnées" qui seraient prises aux États-Unis à l'encontre de la banque française BNP Paribas, en évoquant un risque de "déstabilisation" de la zone euro. "Je respecte la justice américaine, mais en même temps (...) rien ne doit compromettre le partenariat entre la France et les États-Unis, car nous sommes engagés dans d'autres discussions et nous attendons la réciprocité", a-t-il dit lors d'une conférence de presse à l'issue de la première journée du G7 à Bruxelles. Le groupe bancaire français est accusé d'avoir réalisé des opérations avec des pays sous embargo, comme le Soudan et l'Iran. Selon la presse, il pourrait se voir infliger une pénalité supérieure à 10 milliards de dollars (7,34 milliards d'euros) ainsi qu'une suspension temporaire de ses activités aux États-Unis, ce qui l'empêcherait de traiter des transactions en dollars.
AFP/VNA/CVN