>>Surmonter la pandémie et s'orienter vers la relance économique
>>Le Vietnam a un bon élan face à l’adversité
>>Banque mondiale : le Vietnam, une "étoile brillante dans le ciel sombre du COVID-19"
Jacques Morisset, économiste en chef de la Banque mondiale au Vietnam. |
Photo : VNA/CVN |
S’agissant des risques pour l'économie nationale en 2022, Jacques Morisset a indiqué que le plus grand résidait dans une évolution compliquée de l’épidémie avec l'apparition de nouveaux variants.
En outre, le Vietnam est une économie ouverte, donc son économie dépend de la situation d’autres pays dans le monde, a-t-il dit, ajoutant qu’un autre risque était lié à l'inflation.
En ce qui concerne les perspectives économiques, Jacques Morisset a pointé trois nouveaux moteurs de croissance. En premier lieu, les exportations. La pandémie de COVID-19 a indirectement fait du Vietnam l'une des destinations fiables pour de nombreuses grandes entreprises cherchant à diversifier leurs chaînes d'approvisionnement, a-t-il expliqué.
En outre, le Vietnam peut profiter des opportunités de l'économie verte. Le Vietnam est l'un des pays les plus touchés par le changement climatique, mais il peut aussi profiter de cette opportunité, a-t-il ajouté.
Enfin, le dernier moteur réside dans la demande intérieure. Dès que le Vietnam sera devenu un pays à revenu plus élevé à la classe moyenne développée, sa demande intérieure sera stimulée, a-t-il affirmé.
L’économiste en chef de la BM a déclaré que son institution continuerait d’assister le Vietnam et qu’elle coopérait étroitement avec le gouvernement dans la promotion du développement durable du delta du Mékong, la réduction de la pollution d l'air dans les grandes villes, et dans d’autres problèmes pour minimiser les impacts du COVID-19 et profiter des opportunités futures.
VNA/CVN