>>France - Allemagne: la bande de Griezmann résiste à tout
>>France - Allemagne: les Bleus enfin en mode champions du monde?
L'attaquant français de Manchester United, Anthony Martial (centre), buteur lors du match de phase de groupes de la C1 face au club suisse Young Boys. |
Photo: AFP/VNA/CVN |
Le sélectionneur a livré une liste relativement attendue pour les deux derniers matches de l'année que les champions du monde joueront à Rotterdam le 16 novembre en Ligue des nations, puis au Stade de France quatre jours plus tard en amical.
Sans surprise, le jeune (22 ans) ailier de Manchester United, Martial, fait son "comeback" en Bleu, lui qui avait disparu des radars tricolores depuis fin mars et une 18e sélection sans éclat en Russie (victoire 3-1).
"Aujourd'hui, ce qu'il réalise avec Manchester est plus proche de ce qu'il peut faire régulièrement en termes d'investissement et d'efficacité", a relevé Deschamps au moment d'expliquer son choix, vantant les mérites d'un joueur doté d'un "potentiel incroyable", "en train d'acquérir une certaine maturité" sur le terrain.
Le nom de l'ancien Monégasque était régulièrement avancé pour le dernier rassemblement des Bleus 2018 en raison de son début de saison canon chez les "Red Devils", avec cinq buts lors des quatre dernières journées de Premier League, et du forfait de Thomas Lemar qui s'est blessé à une cuisse avec l'Atlético Madrid.
"Logique de groupe"
En Bleu, malgré un bon match contre l'Allemagne (2-2) il y a un an en amical, celui qui fêtera ses 23 ans dans un mois n'a jamais complètement convaincu Deschamps qui déplorait sa "tendance à être un peu relâché".
"Il a un potentiel incroyable qu'il ne fait pas toujours voir avec régularité", a commenté le sélectionneur jeudi 8 novembre, évoquant un joueur "capable d'être très bien et aussi d'être beaucoup moins bien". Dans le passé, "j'estimais que celui que je prenais à sa place allait amener des choses plus importantes par rapport au collectif", a-t-il dit.
C'est aussi au nom de la "logique de groupe" que l'ancien entraîneur de l'OM a fait confiance à la majorité des joueurs sacrés le 15 juillet en Russie, même ceux en difficulté actuellement avec leurs clubs respectifs.
C'est le cas du défenseur de l'Olympique de Marseille, Adil Rami, et celui de Stuttgart Benjamin Pavard, actuellement lanterne rouge du championnat d'Allemagne.
Dans ce secteur de jeu, Samuel Umtiti (genou) manque toujours à l'appel. Le joueur d'Everton, Lucas Digne, et celui de Crystal Palace, Mamadou Sakho, sont en revanche dans la liste, eux qui ont fait leur retour en octobre après une longue absence en Bleu.
Ndombélé "tout de suite à l'aise"
Le milieu de l'équipe de France, Tanguy Ndombélé. |
Photo: AFP/VNA/CVN |
Le sélectionneur n'a pas sorti de nouveaux noms de son chapeau, alors que le capitaine des Espoirs Abdou Diallo (Dordmund), Clément Lenglet (FC Barcelone) ou encore Aymeric Laporte (Manchester City), étaient annoncés comme de possibles postulants.
Dans plus d'une semaine, les Bleus se rendront aux Pays-Bas avec l'espoir de conserver la première place de leur groupe en Ligue des nations, qualificative pour les phases finales disputées au mois de juin. Ils recevront ensuite l'Uruguay le 20 novembre au Stade de France, une rencontre amicale face à leurs adversaires en quart de finale du dernier Mondial.
Le jeune milieu lyonnais Tanguy Ndombélé, nouveau venu en octobre, sera encore là. Lors de ses entrées en jeu face à l'Islande et l'Allemagne, "il était tout de suite libéré, à l'aise", et il a montré "beaucoup de puissance, d'agressivité aussi", a vanté le sélectionneur.
"C'est logique qu'il revienne avec nous pour ce stage-là", d'autant que ses prestations en club sont restées de haut-niveau, a ajouté Deschamps à propos de l'ancien joueur d'Amiens, buteur mercredi 7 novembre avec l'OL en Ligue des champions.
Les Bleus sont attendus lundi 12 novembre à Clairefontaine, au Sud-Ouest de Paris, pour le début du rassemblement.