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| Un flacon du vaccin Pfizer/BioNTech. |
| Photo : Xinhua/VNA/CVN |
"En raison d'approbations réglementaires obtenues plus tard que prévu et de leurs effets sur le calendrier des campagnes nationales de vaccination, les ventes attendues ont été décalées vers des périodes futures", a indiqué BioNTech dans un communiqué. Par ailleurs, des charges de plus d'un milliard d'euros imposées par son partenaire américain Pfizer impacteront également les ventes, a-t-il ajouté.
Au cours des neuf premiers mois de l'année, les ventes de BioNTech ont chuté de 8% en glissement annuel, tombant à 2,34 milliards d'euros, selon l'entreprise. Son bénéfice net a même chuté de 93%, atteignant seulement 472 millions d'euros.
Le nombre d'infections à le COVID-19 en Allemagne est en augmentation depuis le début de l'automne, mais seul un petit nombre d'habitants - moins de 16% - ont reçu une injection de rappel avec un vaccin adapté aux nouvelles variantes du virus, selon les derniers chiffres de l'Institut Robert Koch (RKI).
Même parmi les plus de 60 ans et les autres patients à haut risque, pour lesquels un rappel est recommandé, "il y a encore de la place pour une amélioration", a déclaré au début du mois Nicola Buhlinger-Goepfarth, présidente de l'Association allemande des médecins généralistes.
BioNTech investira cette année jusqu'à deux milliards d'euros - soit l'essentiel de son chiffre d'affaires - dans la recherche et le développement. L'entreprise se concentre notamment sur le développement d'un vaccin contre le cancer à base d'ARNm, à partir de recherches qui ont également constitué la base du vaccin contre le COVID-19.
Xinhua/VNA/CVN
