>>Billetterie : Paris-2024 travaille "sur différents modèles", selon Estanguet
>>JO de Paris 2024 : le budget passe de 3,8 à 3,9 milliards d'euros
L'Américaine Simone Biles aux Championnats du monde de gymnastique de Stuttgart (Allemagne), le 13 octobre 2019. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
"En ce moment, je suis principalement concentrée sur Tokyo. Après ça, j'ai une tournée qu'on a montée à travers les États-Unis. J'ai hâte de la faire. Pour la suite, je ne sais pas trop. Cécile et Laurent (Landi, ses entraîneurs français, ndlr) sont de Paris, alors ils m'ont en quelque sorte fait du chantage affectif pour que je revienne en tant que spécialiste. Mais mon premier objectif c'est d'abord les JO, puis la tournée, et on verra ensuite", a dit la gymnaste lors de la visioconférence de presse du Comité olympique et paralympique américain.
La Texane avait déclaré en 2019 qu'elle prendrait sa retraite après les Jeux de Tokyo. À 24 ans, Biles est considérée par beaucoup d'observateurs comme la plus grande gymnaste de l'histoire : elle est devenue en 2019 la gymnaste la plus médaillée de l'histoire au niveau mondial (hommes et femmes confondus), et totalise désormais 30 médailles internationales, dont 19 en or.
Elle avait survolé les seuls JO qu'elle ait disputés, en 2016 à Rio de Janeiro, avec quatre médailles d'or et une de bronze, et surclasse systématiquement la concurrence à tous les Championnats du monde qu'elle dispute.
Au Japon, elle peut viser le record de sacres olympiques pour un(e) gymnaste. Il est détenu par la Soviétique Larissa Latynina, avec neuf médailles d'or dans les années 1950-60. Biles en compte quatre, et six seront en jeu cet été.
AFP/VNA/CVN