>>Mondiaux de saut à ski : 1er titre pour la Slovène Klinec sur le petit tremplin
>>Mondiaux de ski alpin : la succession du roi Hirscher en jeu sur le slalom
Sarah Lewis, alors secrétaire générale de la FIS, s'exprimant devant la presse à Kuusamo, en Finlande, le 29 novembre 2019. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
"Je remercie tous ceux qui m'ont fait part de leurs francs encouragements pour ma candidature", a indiqué Sarah Lewis sur son compte Twitter. Son slogan de campagne est "Faire plus ensemble".
Sarah Lewis est la quatrième candidate à cette élection qui aura lieu le 4 juin et qui marquera, quel qu'en soit le vainqueur, un tournant dans l'histoire de la FIS.
La FIS, qui chapeaute toutes les disciplines de neige (ski alpin, ski nordique, ski freestyle et snowboard), hors biathlon, est en effet présidée par le Suisse Gian Franco Kasper (77 ans) depuis 1998.
Auparavant, son compatriote Marc Hodler avait dirigé l'instance depuis 1951.
L'élection devait initialement avoir lieu en mai 2020 à Pattaya (Thaïlande), avant d'être reporté en raison de la pandémie de coronavirus.
Sont aussi en lice l'ancien skieur suisse Urs Lehmann, champion du monde de descente en 1993 et actuel président de la Fédération suisse de ski qui fait figure de favori, l'homme d'affaire suédois Johan Eliasch, PDG de l'équipementier autrichien Head, et un autre Suédois, Mats Arjes, vice-président de la FIS.
Sarah Lewis, 56 ans, avait été remerciée en octobre dernier à la surprise générale par la FIS avec effet immédiat.
La Britannique, qui a participé aux épreuves de ski alpin des JO-1988 de Calgary, pourrait devenir la première femme à présider la FIS.