Bientôt l'exposition "Van Gogh à Hô Chi Minh-Ville"

De nombreuses expositions à travers le monde s'inspirent de l'œuvre ou de la vie du peintre Van Gogh, et Trân Trung Linh ne fait pas exception. L'exposition "Van Gogh à Hô Chi Minh-Ville", qui se déroulera du 13 au 23 mai à la station SiLart, au 139, rue Dinh Bô Linh, dans l'arrondissement de Binh Thanh de la métropole du Sud, est une rencontre où deux âmes sont quelque peu en phase l'une avec l'autre dans une ville emplie d'émotions.

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Trân Trung Linh et son œuvre.

Bien qu'il ait vécu seulement 37 ans, au cours de la dernière décennie, Vincent Van Gogh est le célèbre peintre néerlandais qui a créé plus de 2.100 œuvres, dont environ 860 peintures à l'huile, la majorité ayant été réalisées au cours des deux dernières années de sa vie. Pendant la pandémie de COVID-19, Trân Trung Linh (né en 1977) s’est inspiré de Van Gogh... pour peindre Hô Chi Minh-Ville, mais dans un style pop-art.

Trân Trung Linh peint dans le style pop-art, mais il est fortement influencé par la peinture expressionniste, partageant ainsi avec Van Gogh la façon de déformer les personnages de manière très caractéristique. Les couleurs sont similaires, et Linh utilise principalement des teintes vives. Il peint rapidement afin d'exprimer ses émotions à travers ses œuvres.

Une peinture de Trân Trung Linh.

L'influence la plus évidente de Van Gogh sur le travail de Trân Trung Linh réside dans l'utilisation d'images issues des peintures de Van Gogh, telles que La nuit étoilée ou Les tournesols. Trân Trung Linh fait appel à sa sensibilité pour peindre, comme dans son œuvre Sai Gòn mùa dich (Saigon pendant la pandémie). Ses tableaux mettent en évidence la tolérance, le travail acharné et l'humanité dans une période de crise. Ces images suscitent non seulement des émotions empathiques, mais elles incitent également à la réflexion.

"Je pense que Vincent peignait dans le tumulte d'une vie déséquilibrée, comme un essaim d'abeilles bourdonnant autour de ses oreilles, et les couleurs et les coups de pinceau ne cessaient de s'enrouler sur la toile, se disposant de manière toujours instable. Quant à moi, je peins dans le tourbillon de la musique rock, avec ses sons aigus et rapides, accompagnés du bruit des klaxons de voitures. Dans cet état d'esprit, cette rage me convient, puis je l'inverse et je peins paisiblement", a conclu Trân Trung Linh.                                                                        

Texte et photos : Minh Thu/CVN

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