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Les éoliennes n’avaient pas l’air de tourner, pourtant l’espoir placé en elles est important dans la mesure où “le développement de l’économie verte permettra au Vietnam de s’adapter au changement climatique tout en minimisant ses impacts”.
Le dossier de ce numéro 48 nous permettait d’en savoir plus sur cette fameuse économie verte sachant qu’il existe déjà la bleue, la brune, la pourpre, la rose et malheureusement aussi la noire !
Une définition nous éclairait donc sur cette couleur selon le Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE) : “L’économie verte entraîne une amélioration du bien-être humain et de l’équité sociale, tout en réduisant de manière significative les risques environnementaux et la pénurie de ressources”. L’économie verte est donc l’ensemble des activités économiques qui participent à préserver l’équilibre naturel. Elle doit donc “répondre aussi bien aux besoins de croissance économique qu’aux défis environnementaux”.
Le gouvernement vietnamien veut donc verdir tout ce qui peut l’être : “La croissance verte est un élément important du développement durable, garantissant une croissance économique rapide, efficace et pérenne et apportant une contribution importante à la mise en œuvre de la Stratégie nationale sur le changement climatique”. On en sait désormais plus sur cette stratégie qui met l’accent sur trois objectifs. D’abord, “réduire les émissions de gaz à effet de serre et promouvoir l’utilisation d’énergies propres et renouvelables”. Ensuite, “rendre la production plus verte” et enfin “écologiser les modes de vie et promouvoir la consommation durable”.
Ainsi, le Vietnam a pris des mesures incitatives en faveur de l’investissement dans l’agriculture et l’industrie vertes, les énergies renouvelables, les économies d’énergie et la réduction des émissions de gaz à effet de serre avec des résultats probants : “Le Vietnam se classe 8e parmi les dix pays ayant le plus investi dans les énergies renouvelables au monde, avec un total de 7,4 milliards d’USD. Le taux de développement de ces sources d’énergie le place au 4e rang mondial (Banque mondiale)”. Sachons enfin que “l’investissement dans le développement vert nécessite d’énormes ressources financières. Selon le ministère du Plan et de l’Investissement et la Banque mondiale, le pays aura besoin de quelque 30 milliards d’USD pour mettre en œuvre sa stratégie de croissance verte jusqu’en 2030”.
La transition verte est donc sur la bonne voie et tous les feux sont au vert.
Hervé Fayet/CVN