>>Euro-2016 : les réservations hôtelières font grise mine
Des touristes arrivent place de Catalogne à Barcelone, le 28 juin 2015. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
"Il n'est pas admissible que des milliers d'appartements soient exploités sans licence et de manière illégale sans payer d'impôts et en causant un préjudice aux voisinage", a déclaré à Catalunya Radio la maire de Barcelone Ada Colau, une ancienne militante pour le droit au logement, en guerre contre la saturation touristique de la ville la plus visitée d'Espagne.
La mairie "a ouvert deux nouveaux dossiers de sanctions à l'encontre d'Airbnb et de HomeAway (...), ouvrant une procédure qui débouchera sur une sanction de 600.000 euros respectivement", indique la mairie dans un communiqué.
Airbnb a indiqué vouloir faire appel. "Il y a moins d'un mois, nous avons rencontré des représentants de la municipalité, et Aibnb a promis de travailler (avec eux) dans l'intérêt de la ville", a indiqué le groupe dans un communiqué. "À Barcelone, Airbnb fait partie de la solution".
Barcelone, une des destinations préférées des Européens, reçoit des millions de visiteurs chaque année, entraînant des nuisances dont les habitants sont lassés: bruit, dégradations, hausse des prix des logements...
La mairie dirigée par une plateforme de gauche depuis 2015 avait déjà annoncé avoir infligé à chacun de ces sites d'hébergement chez l'habitant deux amendes de 30.000 euros chacune, pour avoir fait la publicité de logements qui n'étaient pas habilités à recevoir des touristes. Elle souligne jeudi 24 novembre que ces sites ont proposé des habitations ne figurant pas sur le registre des logements touristiques de la ville. Selon son communiqué, les deux "récidivistes", ont mis en ligne des publicités pour des milliers de logements: 3.812 pour Airbnb et 1.744 pour HomeAway.
AFP/VNA/CVN