"Nous devons faire de ce sommet un grand succès", a insisté le secrétaire général, qui tenait une conférence de presse lundi, au siège de l'ONU.
Il a indiqué que 139 chefs d'État et de gouvernement participeraient à cet évènement qui se tiendra du 20 au 22 septembre et dont le but est de relancer la mobilisation de la communauté internationale pour réaliser d'ici à 2015 les 8 objectifs adoptés en 2000 par les États membres de l'ONU : réduire l'extrême pauvreté et la faim, assurer l'éducation primaire pour tous, promouvoir l'égalité des sexes et l'autonomisation des femmes, réduire la mortalité infantile, améliorer la santé maternelle, combattre le VIH/sida, le paludisme et d'autres maladies, préserver l'environnement, mettre en place un partenariat mondial pour le développement.
Devant les journalistes, Ban Ki-moon a expliqué que le document final du sommet avait déjà fait l'objet d'un accord entre les participants. "Un message simple mais crucial est présent tout au long du texte : les objectifs peuvent être atteints. Ils sont difficiles et ambitieux, mais réalisables", a-t-il expliqué."De nombreux pays pauvres ont fait d'énormes progrès. Le monde dans son ensemble est en bonne voie pour réduire de moitié la pauvreté d'ici à 2015", a-t-il poursuivi, avant de souligner toutefois que les inégalités étaient "de plus en plus fortes au sein des pays et entre les pays".
"Trop souvent, la gestion économique mondiale néglige les pauvres et les vulnérables. Et l'argent dont nous avons besoin - même si cela est modeste - n'est pas encore là, un problème aggravé par la crise économique", a regretté Ban Ki-moon.
Pour le secrétaire général, "le défi est d'investir les ressources là où elles auront le plus d'impact - dans l'éducation, l'emploi, la santé, l'agriculture, les infrastructures et l'énergie verte".
Soulignant qu'"aucun domaine n'a plus de potentiel pour déclencher un effet d'entraînement que la santé des femmes et leur autonomisation", il a annoncé qu'il lancerait lors du sommet un "stratégie mondiale pour la santé des femmes et des enfants".
Cette stratégie doit être une occasion unique pour les gouvernements des pays en développement et les pays donateurs de prendre des engagements forts pour réduire la mortalité infantile et améliorer la santé maternelle. Pour atteindre ces 2 OMD et mettre fin aux décès de millions de mères, de nouveau-nés et d'enfants, l'ONU évalue à 88 milliards de dollars, les fonds nécessaires sur la période 2011-2015.
XINHUA/VNA/CVN