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Neuf heures du matin au parking du marché floral et horticole du quartier de Van Phuc, arrondissement de Hà Dông, à Hanoï. Il y déjà foule, visiteurs et vendeurs mêlés. Les visiteurs sont très enthousiastes de découvrir ce marché, notamment les enfants dont certains sont vêtus de costumes traditionnels vietnamiens, en prévision de belles photos dans un cadre très coloré.
Les clients s'intéressent aux rosiers originaires de Sa Pa. |
Une banderole rouge affiche la couleur : «Marché aux fleurs pour l’Année du Coq 2017». Plongée dans le monde féérique des plantes d’ornement. Des centaines de pots de rosier, chrysanthème, gerbéra, poinsettia, camélia, œillet… sont soigneusement rangés. Ce sont les essences les plus prisées pour le Têt, car elles sont censées offrir bonheur et prospérité aux familles. Le prix est raisonnable, de quelques dizaines de milliers de dôngs le pot à une centaine de millions. Pour les camélias, le prix est un peu plus élevé (de 300.000 à 500.000 dôngs/pot).
Ce marché se tient les 5e, 10e, 15e, 20e, 25e et 30e jours de chaque mois lunaire. Il regroupe environ 200 kiosques. C’est à l’approche du Têt qu’il connaît son pic d’activités avec des milliers de clients. «Je me rends souvent à ce marché. Pour moi, c’est un lieu de divertissement. Les fleurs vendues ici sont innombrables. Aujourd’hui, je cherche quelques pots de chrysanthèmes pour décorer ma maison», confie Mme Nhung domiciliée à Van Quan, arrondissement de Hà Dông, Hanoï.
Les orchidées papillons ont la cote
Les kiosques d’orchidées attirent beaucoup de visiteurs. |
Les kiosques d’orchidées, au nombre d’une dizaine, sont parmi les plus impressionnants. Pour le Têt, les orchidées papillons sont les plus appréciés en raison de leurs couleurs, de leur beauté ainsi que de leur vitalité. Elles sont souvent vendues dans des vases de 10, 20 et 30 tiges. Le prix de chaque tige oscille entre 160.000 et 200.000 dôngs.
«Depuis quelques années, les orchidées ont un grand succès. Leur prix n’est pas élevé par rapport à celui des pêchers et des kumquats. En plus, elles peuvent se conserver deux mois, voire plus», souligne une jeune vendeuse. Et d’ajouter que ces «orchidées papillons» sont importées de Dà Lat. «Actuellement, nous vendons principalement aux entreprises et organisations qui nous achètent de grands vases de 50, 70 tiges pour les offrir à des partenaires, informe-t-elle. L’année dernier, notre kiosque a vendu 20.000 tiges».
Un autre stand qui mérite que l’on s’y attarde est celui des rosiers. Appelés en vietnamien Ngoc lô Sa Pa, les rosiers de Sa Pa, province montagneuse de Lào Cai (Nord), sont renommés pour leur odeur légère et leurs fleurs aux pétales diversifiés. Ils montrent également une bonne adaptation à différentes conditions climatiques. Le problème, c’est leur prix… Pour un pied de 10 ans, comptez 15 millions de dôngs, pour un de 2-3 ans, 3 à 5 millions de dôngs. Cela reste élevé pour beaucoup de clients. «J’adore les rosiers anciens de Sa Pa. Mais ils sont chers. Je dois réfléchir», confie Mme Nhung, après avoir fait une série de clichés.
Par sa diversité de fleurs et de bonsaïs, ce marché est de plus en plus une destination incontournable pour les gens de l’arrondissement de Hà Dông et même de toute la capitale. Un des meilleurs endroits en tout cas pour ressentir l’ambiance du Têt.
Texte et photos: Vân Anh/CVN