L'armée pakistanaise intensifiait le 10 avril ses recherches, compliquées par le mauvais temps, en forant dans l'épaisse couche de neige, terre et rocailles qui a enseveli le 4 avril 135 personnes, dont 124 soldats, dans les montagnes himalayennes reculées du Cachemire. Dès le premier jour, les experts avaient jugé qu'il n'y avait aucun espoir de retrouver des survivants parmi les victimes, enfouies le 7 avril à l'aube, pour beaucoup dans leur sommeil, sous une vague de plus de 25 mètres de hauteur qui a déferlé sur le camp militaire Gayari. En dépit des conditions climatiques difficiles, les opérations de secours se sont intensifiées le 10 avril pour tenter d'atteindre les 124 soldats et 11 civils qui se trouvaient dans le camp, a précisé l'armée, qui mène les opérations. Au total, 452 secouristes, dont 69 civils, et plusieurs bulldozers et pelleteuses s'activaient, creusant en cinq points différents pour tenter d'atteindre les victimes, a-t-elle détaillé. Des secouristes étrangers (six Allemands et trois Suisses) sont par ailleurs arrivés dans le pays pour aider les recherches, a-t-elle ajouté. Une équipe américaine était également arrivée le 9 avril au Pakistan. La vague d'un kilomètre de large et de plus de 25 mètres de hauteur a déferlé le 7 avril depuis les hauteurs du glacier de Siachen, qui culmine à plus de 6.000 mètres d'altitude, sur le camp situé en contrebas, à environ 4.000 mètres d'altitude.
AFP/VNA/CVN